Nandanee Soornack a fait l’acquisition d’un appartement de la société Austin, une filiale du groupe BAI, pour la somme de Rs 5 millions. Elle devait constater que les travaux de construction n’étaient pas complétés et l’installation du téléphone, de l’eau et de l’électricité était inachevée. Elle poursuit National Property Fund Ltd (NPFL) devant la Cour suprême et lui réclame des dommages de Rs 25 millions. L’affaire sera appelée ce matin devant la Deputy Master and Registrar Wendy Vinali Rangan. C’est en janvier 2022 que la femme d’affaires a, par le biais de son avoué, Me Yogesh Bissessur, déposé au greffe de la Cour Suprême sa plainte en réclamation contre NPFL.

De 2003 à 2007, elle était employée par le groupe British American Insurance (BAI) comme Relationship Manager and Ressource Manager. Elle avait négocié avec le Chief Executive Officer des facilités de crédit en vue de l’acquisition d’un appartement à Résidence Diplomat Garden, nommément Townhouse No 3, qui comprend plusieurs appartements en construction. Townhouse était inscrit au nom de la société Austin.

Sa demande d’emprunt a été approuvée par le conseil d’administration du groupe BAI. Elle a payé Rs 5 millions pour cet appartement. Elle explique dans sa plainte que les travaux de construction n’ont pas été complétés. Nandanee Soornack précise avoir entrepris des démarches pour l’électricité, l’eau et le téléphone. Pour effectuer ces travaux inachevés, elle a dû contracter un emprunt de Rs 3 millions à la Barclays Bank.

Elle soutient qu’en 2009, elle était confrontée à un problème de fuites d’eau qui avait perturbé la fourniture d’électricité. Pendant la durée des travaux de réparation, elle a dû quitter l’appartement. À cette période, l’acte de vente n’avait pas encore été signé.

Elle indique que sa famille et elle-même ont investi Rs 6 millions dans cet appartement. Mais, en 2016, quand NPFL est devenu l’administrateur des biens appartenant au groupe BAI, il n’a pas agi dans l’intérêt de la plaignante. Cela lui a porté préjudice.

Dans son document légal, Nandanee Soornack rappelle qu’elle était proche du Parti travailliste. Mais avec l’avènement au pouvoir d’un nouveau gouvernement en 2014, elle a été victime de représailles de la part de ses dirigeants et elle a préféré quitter le pays. Elle a retenu les services de Me Samad Golamaully, avocat.