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Résidence La Cure: Un meurtre maquillé en suicide
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Résidence La Cure: Un meurtre maquillé en suicide
Le corps sans vie de Marguetson Legentil, 63 ans, un habitant de Résidence La Cure, a été retrouvé à son domicile mardi matin. Il avait un tuyau d’arrosage autour du cou attaché à une structure en bois dans la maison. Ce sont les proches du sexagénaire, qui vivent dans la même cour, qui ont fait la découverte macabre. Ne le voyant pas ce matin-là, alors qu’il était 9 h 30, un membre de la famille est parvenu à ouvrir la porte et l’a trouvé dans cet état. La sœur de la victime a alerté la police d’Abercrombie.
Les agents, dans un premier temps, pensaient avoir affaire à un suicide par pendaison. Les officiers du Scene of Crime Office ont examiné la scène du crime. Une autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police a conclu que Marguetson Legentil est mort par strangulation et la thèse de foul play a été privilégiée.
La sœur de Marguetson Legentil a donné des témoignages accablants à la police. Elle a expliqué que la veille, soit lundi, vers 1 heure, un groupe de jeunes habitant le quartier lançaient des pierres sur son frère. Mais la famille a réussi à les faire partir. La sœur a entendu du bruit aux petites heures mardi, mais n’y a pas fait attention. Contactée au téléphone, la quinquagénaire relate qu’elle pensait que son frère avait bu et faisait du bruit. «Parfwa li bwar inpé. Mo pann kas latet. Mé bann-la inn révini pou bat li. Lindi kan zot inn vini, mo zann inn alim tors inn dir zot alé. Zot inn sové.»
La police a procédé à deux arrestations dans cette affaire. Il s’agit de Yolann Cedric Henriette, 19 ans, et de Jacque Désiré Perrine, 49 ans. Un règlement de comptes serait à l’origine du drame.
Les proches du défunt regrettent que Marguetson Legentil n’ait pas pu réaliser son rêve. Cet ancien aide-chauf- feur, qui faisait des petits boulots après sa retraite, voulait rénover sa maison et élever un cochon.
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