Développement de taille dans l’enquête sur les tortures policières. Lors d’une descente, mercredi, de la Central Criminal Investigation Department CCID au bureau de la Criminal Investigation Division (CID) de Terre-Rouge, des matraques électriques y ont été trouvées. Ces objets interdits étaient cachés dans plusieurs Les limiers du CCID soupçonnant un trafic de cette arme illégale, souhaitent établir comment ces policiers ont pu être en possession d’un tel nombre de matraques électriques. Ils étudient plusieurs pistes, dont des saisies non enregistrées par la CID de Terre-Rouge. Pour l’heure, ils privilégient la piste que la CID de Terre-Rouge n’ait pas déclaré le nombre exact d’une saisie qu’elle avait effectuée à Belvédère. 

De source policière, il s’avère qu’une première descente, quelques heures plus tôt mercredi, n’avait rien donné. Toutefois, le CCID devait de nouveau retourner sur les lieux un peu plus tard et mettre la main sur plusieurs de ces matrques. Une enquête pour entrave à la justice a été initiée pour savoir qui a déplacé ces armes. Les quatre policiers arrêtés – l’inspecteur Kailash Derochoonee, le sergent Badal Reedoye, les constables Keertiwansing Gookhool et Baboo Purgaus, seront de nouveau entendus sur leur provenance. Selon les infos, outre la charge provisoire de torture, ils devront répondre d’une charge provisoire de Bearing offensive weapon sous la Firearms Act.