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Un manque de soutien aux travailleurs indépendants déploré

17 juin 2022, 18:02

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Un manque de soutien aux travailleurs indépendants déploré

Économie  épuisée, demande en baisse pour les services, moins de profits. Telle est la situation de ceux qui travaillent à leur compte, particulièrement ceux effectuant des travaux manuels, indique Stéphane Maurymoothoo, président de PlatformTi Travayer Maléré. Déçu, ce dernier déplore un manque de mesures pour les travailleurs indépendants dans le Budget 2022-23. Devant tant de difficultés, le président de la plate-forme s’attendait à «un minimum de considération afin que ceux qui travaillent à leur compte puissent remonter la pente et continuer à offrir leurs services»

Stéphane Maurymoothoo rappelle qu’après une discussion avec ses membres, trois propositions budgétaires avaient été retenues pour le secteur. Il cite : «La création d’un atelier pour les travailleurs indépendants pour les encourager à s’enregistrer et leur offrir des formations pour les guider, la révision des procédures pour des prêts car souvent la plupart des self-employed ne sont pas qualifiés pour bénéficier des facilités annoncées et troisièmement, comme la plupart des travailleurs indépendants dépendent principalement d’un moyen de transport, la plateforme réclamait des mesures pour faciliter l’acquisition d’un véhicule adéquat pour leur travail.»

Il relève que les self-employed qu’il défend sont des prestataires de services, tels que peinture, jardinage ou plomberie qui se voient obligés de baisser leur marge de profits pour que les clients louent leurs services. «Dès qu’on rencontre un client, il y a une négociation de prix. Le client dit qu’il fait aussi face à la cherté de la vie. La situation n’est pas soutenable. Car ayant des difficultés au niveau du travail il est difficile de répondre aux besoins de leur famille. Certains se retrouvent même endettés avec des retards de loyer et des factures impayées. Contribuant à la CSG, nous aurons Rs 1 000 mais cette somme reste toujours insuffisante.»

Selon Stéphane Maurymoothoo, il faudrait catégoriser ce secteur et soutenir les plus vulnérables