À l’unanimité du jury, Sheik Mohamed All Ashar Sobratee a été trouvé coupable, mais sa sentence n’était pas encore connue à l’heure où nous mettions sous presse, hier. Il est accusé d’avoir battu à mort le fils de sa concubine, Ayann Ramdoo, âgé de deux ans au moment des faits. Le procès, présidé par le juge Luchmyparsad Aujayeb, s’est déroulé devant un jury composé de cinq femmes et quatre hommes.

Le petit Ayaan Ramdoo a été victime de violences de la part de son beau-père pendant trois ou quatre mois avant sa mort. L’accusation de meurtre a été logée contre lui par le Directeur des poursuites publiques (DPP) le 3 février 2022. Lors du procès aux Assises, l’accusé a cependant plaidé non coupable. Sa concubine Bibi Nawsheen Beeharry, la mère du petit Ayann, qui a été aussi arrêtée dans cette enquête, fait, elle, l’objet d’une accusation devant la cour intermédiaire.

Lors de son exposé avant l’ouverture du procès en présence des membres du jury, Me Meenakshi Gayan-Jaulimsing, assistant DPP, qui représente l’accusation, a soutenu que le petit Ayaan est mort de la manière la plus atroce.

Dans sa défense, l’accusé soutient n’avoir pas tué le petit Ayaan. «Mo pa finn touy zanfan-la. Se enn insidan ki finn arive», lâche-t-il aux enquêteurs. Sa défense est assurée par Me Raouf Gulbul, assisté de Me Bilall Oozerally et Me Videea Neeroo Ramdharry Sowambar, avocats.