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Parlement: Mauritius Telecom et SBM, deux exemples de mauvaise gestion, dit Aadil Ameer Meea
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Parlement: Mauritius Telecom et SBM, deux exemples de mauvaise gestion, dit Aadil Ameer Meea
Le député mauve est revenu sur les sommes astronomiques rayées par la SBM au profit d’hommes d’affaires étrangers. Au lieu de se contenter de généralités, Aadil Ameer Meea est allé au fond du problème en identifiant les causes ou une partie des causes de nos malheurs.
«Jadis un fleuron économique de notre pays, a dit le député du MMM, la SBM a ‘written-off’ Rs 3 milliards en 2018, 3,6 en 2019, 3,8 en 2020 et 2,4 en 2021.» Soit un total de Rs 12,8 milliards perdues en quatre ans. Alors que, note-t-il, la MCB, elle, vient de réaliser Rs 8 milliards de profits. Le député décrit comment la SBM a perdu ces milliards : d’énormes prêts accordés à des étrangers sans aucune garantie et dont un s’est déclaré en banqueroute le lendemain du déboursement du prêt. «Personne n’a trouvé étrange qu’un Indien établi à Dubaï ne recherche d’emprunt ni en Inde ni à Dubaï ni dans les autres États du Golfe, où il ne manque pourtant pas de banques, mais se soit adressé à Maurice, à notre State Bank !» De plus, martèle-t-il, on ne sait pas ce que les enquêtes policières et autres ont donné. Contacté, Aadil Ameer Meea s’indigne que la SBM n’hésite pas à procéder à des saisies de maisons de pauvres gens qui doivent Rs 40 000 et nous montre un exemple.
Le député du numéro trois a cité aussi Mauritius Telecom, qui a réalisé en moyenne des bénéfices de Rs 1,5 milliard par an entre 2005 et 2009, avec un pic de Rs 2 miliards en 2006. Et entre 2010 et 2014, une moyenne annuelle de Rs 1,6 milliard avec une pointe de Rs 2,8 milliards en 2012. «Mais à partir de 2015, c’est la dégringolade avec Rs 900 Millions en 2015, Rs 55 M en 2016, une perte de Rs 98 M en 2017, un profit de Rs 1,3 milliard en 2018 pour ensuite enregistrer une perte de Rs 390 M en 2019 et pertes de Rs 188 M en 2020 et 74 M en 2021.»
Résultat, assène-til, pas de distribution de dividendes aux actionnaires de ces deux entreprises au cours des dernières années. «Le plus gros actionnaire et perdant, c’est l’État, c’està- dire, nous, la population. D’où les déficits et les dettes publiques qu’il faut rembourser avec des intérêts.»
Voilà les réalisations de ce gouvernement, a-t-il conclu en prenant à contrepied Ivan Collendavelloo qui venait de vanter le bilan du gouvernement.
La petite voix
<p>Lors de cette séance de vendredi, on apprend aussi de la bouche du speaker qu’il a fait visionner, par des experts, les vidéos de la séance où l’on avait entendu une voix féminine proférer des gros mots, et qu’il n’a pas pu déterminer l’identité de l’auteur(e) de ces jurons. Ce qui fait dire à un membre de l’opposition : <em>«Je ne sais pas à quel genre d’expert on a eu recours, mais pour identifier une voix, exprimée de surcroît sous un masque, il fallait écouter les audios, pas voir les vidéos.»</em><br />
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Recomptage mais avec 73 bulletins en moins
<p>Décidément très en verve vendredi, Ameer Meea a répondu à une autre remarque de Collendavelloo qui avait défendu le processus électoral et le commissaire électoral. <em>«Il a subtilement évité de parler des 73 bulletins manquants lors du recomptage et du bulletin du numéro un qui a été retrouvé dans l’urne du numéro 19.»</em> Tout en rappelant à Collendavelloo qu’il a été révoqué du gouvernement mais qu’il continue à siéger au Parlement.</p>
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