Un certain émoi a parcouru l’opinion publique vendredi avec la nouvelle du licenciement de neuf palefreniers par le Mauritius Turf Club (MTC), à l’aube de ses 210 années d’existence. Une situation devenue inévitable, compte tenu des difficultés financières du club bicentenaire. Mais, tout porte à croire qu’il y aura une happy ending pour ceux concernés.

D’emblée, il serait bon de souligner qu’il existe deux types de palefreniers employés par le MTC, et maintenant sa subsidiaire MTC Sports & Leisure Ltd (MTCSL). D’abord, ceux employés à temps plein et des casuals comme les neuf précités. La rémunération de ces maillons indispensables de l’industrie hippique coûte environ Rs 3,5 M par mois et fait partie d’une enveloppe de Rs 53 M (montant payé en 2021) de la subvention annuelle du MTC-MTCSL aux différentes écuries.

Pour en revenir aux palefreniers casual, il faut savoir qu’ils sont embauchés sur une base temporaire/ occasionnelle, habituellement pour une année, afin de disposer d’une main-d’œuvre suffisante pour s’occuper des chevaux en compétition, dépendant du nombre de nouvelles unités importées, entre autres.

Dans ce cas précis, le MTC-MTCSL n’a pas eu d’autre choix que de mettre un terme à leur contrat, dans un souci d’alléger sa masse salariale. Mais tout ne serait pas perdu pour les principaux concernés car il nous revient que la majorité d’entre eux a déjà été, ou sera recasée dans les différentes écuries en compétition.

De plus, la situation des full-time grooms est appelée à évoluer, puisque leurs salaires devraient bientôt basculer sur le payroll de leurs écuries respectives. Un changement qui avait déjà été communiqué aux entraîneurs, le MTCMTCSL n’étant plus en mesure de maintenir les subventions accordées aux écuries, luttant lui-même pour sa survie cette année…