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Tennis: Tim van Rijthoven, de la galère aux huitièmes à Wimbledon

1 juillet 2022, 17:00

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Tennis: Tim van Rijthoven, de la galère aux huitièmes à Wimbledon

 

Pour son premier tournoi du Grand Chelem, au bout d'un long tunnel de blessures, le surprenant Néerlandais Tim van Rijthoven va enfin baigner en pleine lumière : celle d'un huitième de finale à Wimbledon contre Novak Djokovic.

Invité par les organisateurs du tournoi londonien, le 104e joueur mondial a battu vendredi le Géorgien Nikoloz Basilashvili, 26e mondial, 6-4, 6-3, 6-4. Depuis 2000, il n'est que le septième joueur à rallier le stade des huitièmes de finale pour une première participation à un Majeur.

La performance est d'autant plus remarquable que Wimbledon n'est que le troisième tournoi disputé sur le circuit principal par Van Rijthoven. A 25 ans, le droitier n'avait jusque là fait qu'une brève apparition au tournoi de Winston-Salem en 2016 avant, le mois dernier, son titre surprise sur le gazon néerlandais de 's-Hertogenbosch, auréolé d'une victoire en finale sur le numéro un mondial Daniil Medvedev.

Ces six années à patienter dans des tournois Challengers et Futures, l'antichambre de l'élite du tennis, s'expliquent par une succession de pépins depuis ses 18 ans, entre des blessures à l'aine, au poignet, des spasmes au dos et une opération réalisée afin de soigner une thrombose dans son bras.

Ces blessures, a-t-il précisé, «ont duré près de trois ans, j'ai été opéré du poignet et de l'artère. Je me suis fait un +golfer's elbow+ en jouant au tennis. Il a fallu neuf mois pour régler ce problème.»

Avec 53 aces réussis et seulement trois breaks concédés en trois tours au All England Lawn Tennis Club, Van Rijthoven savoure: «Je suis juste heureux d'être à l'endroit où je suis en ce moment. J'espère y rester pour de nombreuses années.»

«Je n'aurais jamais cru que je commencerais avec une série de huit victoires consécutives sur le circuit ATP», a-t-il lancé. Son succès contre Basilashvili a succédé à celui glané au tour précédent contre l'Américain Reilly Opelka (N.18) et son service monstrueux.

«Évidemment, c'est un très gros gain de confiance. Le gazon me convient vraiment, il convient vraiment à mon jeu. Je suis juste en train de surfer sur la vague en ce moment, on verra bien où elle s'arrêtera.»

Face à Djokovic, qui a balayé son compatriote serbe Miomir Kecmanovic en trois manches 6-0, 6-3, 6-4, le Néerlandais de 25 ans aura l'opportunité d'inscrire un peu plus ses rêves dans la réalité.

«Avant le début du tournoi, c'était un rêve pour moi de l'affronter, a-t-il souri. Alors, pouvoir avoir cette chance et peut-être même jouer sur le Centre Court ou le Court 1, c'est magnifique et magique.»

 

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