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«Consolidated Directives 2022»: les nouvelles consignes de l’ICTA pour les opérateurs de téléphonie dévoilées
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«Consolidated Directives 2022»: les nouvelles consignes de l’ICTA pour les opérateurs de téléphonie dévoilées
Connaître toutes les directives émises par l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA) n’est pas une mince affaire par les temps qui courent. Notamment pour les opérateurs et les détenteurs de licences. L’organisme a revu certaines consignes et rationalisé d’autres. Comme pour les réglementations autour des Quarantine Regulations, l’ICTA introduit un Consolidated Directives pour plus de clarté. Ces nouvelles réglementations sont en vigueur depuis le 5 juillet.
Ces règles vont toucher particulièrement les opérateurs ainsi que les consommateurs. Parmi les révisions : les frais d’interconnexion entre opérateurs (appels d’un fixe à un autre ou d’un fixe à un mobile, entre autres). L’autre catégorie de frais concerne les appels fixes vers le mobile, les appels d’un mobile à un autre mobile, d’un autre réseau mobile et internationaux. Les frais d’interconnexion pour la première catégorie sont de 38 sous/minute sans oublier les frais d’appels alors que pour la deuxième catégorie les frais sont de 60 sous/minute. Même si les utilisateurs paieront un tarif fixe, ils sauront quel est le montant payé par l’opérateur sur la facturation finale. À titre d’exemple, un appel d’un mobile à un autre du même opérateur coûte Re 1,20 la minute contre Rs 3,60 pour un autre opérateur mobile. À savoir que pour les appels inter îles (Maurice, Rodrigues et Agalega), les frais d’interconnexion s’élèvent à Re 1,80 la minute
Autre volet, avec l’entrée en vigueur du fichage officiel en 2023, les opérateurs mobiles devront renforcer les dispositions concernant des téléphones portables volés ou suspectés volés. Tous les opérateurs doivent créer un Equipment Identity Register (EIR) pour identifier les utilisateurs du service mobile. Ils seront identifiés grâce à la carte SIM qui indiquera l’International Mobile Equipment Identity (IMEI) des smartphones. Pour renforcer la sécurité autour des téléphones volés ou perdus, l’opérateur pourra blacklister les numéros sur présentation d’un mémo de la police. Vu que déclarer la perte de sa carte SIM et de son téléphone portable à la police sera une obligation légale. La personne victime de vol ou de perte pourra demander à son opérateur que l’IMEI de son appareil soit communiqué à d’autres opérateurs pour empêcher que le mobile soit utilisé avec une autre SIM. Le propriétaire peut demander de «deblacklister» l’appareil s’il le récupère. Si la perte est momentanée et que la guillotine a été appliquée, l’opérateur peut facturer la reconnexion.
Aussi, les clients doivent s’assurer que le fournisseur ou l’enseigne à qui ils confient la réparation de leur appareil soit dûment enregistré et possède son Dealer’s Licence et que son personnel soit formé à cet effet avec un certificat de NC4 au moins. Tout équipement illégal, volé, non conforme ou non autorisé par l’ICTA ne peut être réparé par les détenteurs de cette licence. De plus, tout équipement, pièce de rechange et autres accessoires vendus doivent comprendre une garantie d’au moins douze mois.
Par ailleurs, avec l’avènement d’Internet à haut débit, la demande pour le service Dial Up décroît considérablement, mentionne le rapport. Officiellement, aucun opérateur n’offre des frais d’interconnexion pour le service Dial Up qui était de 10 sous/minute. Pour rappel, le service Dial Up, qui utilisait la ligne téléphonique pour accéder à l’Internet Pay As You Go à 57 sous/minute, a été remplacé par la fibre optique.
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