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Montée S: deux des agresseurs d’une femme arrêtés après plusieurs mois
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Montée S: deux des agresseurs d’une femme arrêtés après plusieurs mois
Cette directrice d’une société, âgée de 22 ans, peut enfin respirer. Deux de ses agresseurs ont été arrêtés mercredi par les hommes du DCI Ragavoodoo de la Criminal Investigation Division de la Metropolitain Sud sous la supervision du DSP Thug. Les deux jeunes, un couple de 24 et 25 ans, ont été interrogés et ils ont nié leur implication dans l’agression, même s’ils ont positivement été identifiés par la victime. Ils seront traduits au tribunal. D’autres suspects sont également recherchés.
L’agression a eu lieu le 22 décembre 2021. La victime, directrice d’une société de construction, avait été appelée à se rendre chez un client à Camp-Benoît, Montée S, pour récupérer une partie d’un paiement. À son arrivée, la jeune femme constate avec surprise qu’il y a plusieurs véhicules garés dans la cour de ses clients. Certains devaient se mettre en travers de son chemin, bloquant ainsi la voiture conduite par le père de la victime, alors qu’un des motocyclistes présents devait tenter de prendre la clé de la voiture. Ne sachant pas à qui elle avait affaire, la jeune femme a pu quitter la voiture et s’est précipitée dans la cour de son client pour demander de l’aide, mais une femme est venue vers elle pour la tirer par les cheveux et la traîner jusqu’à l’arrière de la maison où deux autres femmes l’attendaient. Elles se sont mises à lui donner des coups et des gifles.
Après quelques minutes, elles ont été rejointes par un homme habitant Vallée-Pitot, qui avait déjà travaillé avec la compagnie de la victime. «Linn koumans kriye : get mwa bien, mo finn ne k… mo pou rest k…… ekout mwa bien : al lapolis dan stasion; lamem mo pou fer viol twa». Une des femmes présentes devait insister pour que l’époux de la victime ramène Rs 350 000, alors qu’ils auraient dû lui remettre cet argent comme paiement. «Ils ont continué à m’agresser et à utiliser des mots grossiers. Un homme s’est présenté comme un officier de la CID avec sa carte. Il m’a lancé : si ou mari pas vinn-la, mo pou met ou dan loto, mo pe al viol ou e mo pou al zet ou Bassin-Blanc», a expliqué la jeune femme. L’habitant de Vallée-Pitot devait lui aussi ajouter : «mo pou viol twa bien».
Ses agresseurs devaient lui demander d’appeler son époux afin qu’il ramène l’argent tout en précisant qu’il ne doit en aucun cas alerter la police au risque de perdre la vie. «Si gard pe vini, to pe mor la, twa.» Ils l’ont ensuite forcée à prendre place à l’intérieur d’une voiture, coincée entre deux femmes. Un gros bras est ensuite arrivé, son portable et une arme à la main et l’aurait forcée à dire qu’elle n’a pas été agressée, tout en la filmant. «Au bout d’un moment, j’ai vu mon époux arriver, il saignait de la tête. Les autres l’ont de nouveau entouré et se sont mis à l’agresser.» Pendant ce temps, l’habitant de Vallée-Pitot l’a sortie de la voiture et s’est mis à lui faire des attouchements.
Le calvaire des victimes a pris fin lorsque deux policiers du poste de police de La Tour Koenig sont arrivés. Ils les ont conduits au poste de police, et ensuite à l’hôpital, où ils ont reçu des soins.
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