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Accident de micro Le «zako» de Kalpana Koonjoo-Shah

17 juillet 2022, 10:21

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Accident de micro Le «zako» de Kalpana Koonjoo-Shah

«Soz pou pran li la… Sandra. Get zot, zot kouma bann zako (…)» Cette phrase, murmurée au téléphone par Kalpana Koonjoo-Shah avant le début de la conférence de presse des députées du MSM hier, n’est pas tombée dans l’oreille d’un, ou de plusieurs sourds. On ne sait pas qui était à l’autre bout du fil, mais toujours est-il que la ministre de l’Egalité du genre n’était pas au courant, à ce moment-là, que les micros des journalistes étaient ouverts… L’incident, ou l’accident, fait le tour des réseaux sociaux depuis.

C’est Dorine Chukowry qui lui a rappelé la présence des micros. Mais la balle était déjà partie. De qui parlait-elle ? Contactée hier, l’attachée de presse de la ministre Koonjoo-Shah a indiqué que celle-ci ne ferait pas de commentaires à ce sujet car elle était occupée ailleurs. «Mais elle ne disait pas cela à la conférence. Elle était au téléphone et son interlocuteur lui demandait ce que Joanna avait dit au Parlement. Elle n’a fait que répéter ce qu’il y a dans le Hansard», explique-t-on. D’ailleurs, comme annoncé au téléphone, Sandra Mayotte est bel et bien revenue sur le fameux épisode de «zako au Parlement», faisant référence à la fois où, selon les députées du MSM, Joanna Bérenger aurait lancé, «zot pa onté, zot péna lamour prop. Zot kouma dir bann zako», dans l’hémicycle.

Comme l’attachée de presse, Sandra Mayotte a précisé que ces propos figurent dans le Hansard. Pour rappel, à cette époque, plusieurs élues de la majorité gouvernementale avaient tenu une conférence de presse pour attaquer Joanna Bérenger. Et cette dernière avait défié Kalpana Koonjoo-Shah de lui montrer, dans le Hansard, où il était inscrit qu’elle avait traité les membres du gouvernement de «zako». Par ailleurs, pas de détails non plus sur la personne qui, à l’autre bout du fil, cherchait la primeur sur la conférence de presse.

Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’un micro ouvert plonge nos élus dans la tourmente. Il y avait le désormais culte «li pa marsé ta p*tin» de Navin Ramgoolam en 2010 ou encore, le «bous to l*li do p*lon» lancé en pleine séance parlementaire et dont l’auteure n’a jamais été retracée… Officiellement.