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Portrait: Joy, mascotte officielle des 12e jeux de la CJSOI
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Portrait: Joy, mascotte officielle des 12e jeux de la CJSOI
Sarah Thevenau nage sur la vague du succès Elle avait marqué les esprits au dernier concours «Zenes montre to talan» (ZMTT) organisé par le ministère de l’Autonomisation, de la jeunesse et des sports en décembre dernier. L’adolescente refait parler d’elle avec sa marionnette Joy mais cette fois sur une haute marche du podium.
En effet, Joy sera la mascotte de la 12e édition des Jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l’Océan Indien 2022 (CJSOI), qui se tiendront à Maurice du 4 au 11 décembre. Une nouvelle aventure s’offre à Sarah Thevenau qui, à tout juste 15 ans, touche le soleil et tutoie les étoiles. «Cette opportunité, je ne dirais pas que c’est une surprise car depuis peu, je cachais un peu Joy pour cet évènement. Je savais déjà que Joy serait la mascotte. Les seules sollicitations vraiment que j’ai eues après ma victoire sur ZMTT, étaient plus familiales. La famille me demandait de temps en temps de faire un petit show à la maison mais c’est tout», confie l’adolescente.
Maintenant placée au sommet de son art, la ventriloquie, Sarah se sent fière mais avoue quand même que c’est une grosse pression et une grande chance de représenter la République de Maurice. Elle peut néanmoins compter sur le soutien de sa famille et de ses proches amis. Ce n’est pas Joy qui dira le contraire. «Je suis fière de pouvoir rencontrer ces jeunes athlètes qui ont beaucoup de talents. Ils sont au plus haut niveau et je suis contente de vivre cette aventure», nous confie Joy au creux du téléphone.
Difficile de parler avec Sarah sans que la mascotte ne souhaite ajouter son grain de sel. L’aventure, comme le dit si bien Joy, n’est pas donnée mais Sarah confie qu’elle travaille d’arrachepied en pratiquant des sketchs. «Les Jeux sont en décembre mais je suis sûre qu’après ça, d’autres opportunités vont se présenter. Nous serons amenées avec Joy à suivre les sessions d’entraînement des jeunes, suivre leur préparation en allant dans les quartiers et tout.»
Comment allier éducation et showbiz car, rappelons-le, Sarah Theveneau passe bientôt en seconde dans un lycée français ? «Je passe en seconde prochainement. Bon, niveau académique, c’est déjà compliqué à gérer, vu que maintenant je sais que j’aurai une charge de travail additionnelle. Au début, c’est stressant mais je vais peu à peu arriver à m’habituer au rythme», confie-telle. Et qui dit gestion, dit aussi avoir un confident à qui on peut parler et vider son cœur de temps en temps et Sarah confie qu’il lui est déjà arrivé de se confier à Joy, oubliant quelque peu que ce n’est qu’une marionnette. «Oui, je me suis déjà retrouvée dans ma chambre et une fois seule, je me suis mise à parler à Joy. Je sais que c’est moi qui la fais parler mais des fois ça m’arrive de me dire que c’est une autre personne. Même sur scène des fois, quand le public les regarde, on dirait qu’ils se disent que Joy est une autre personne et ils veulent lui parler», explique Sarah Theveneau.
Aussi complexe que cela pourrait paraître, Sarah avoue que la ventriloquie lui est un peu tombée dessus car selon elle, cela ne s’apprend pas. Elle fait déjà partie de nous quelque part. Comment s’annonce l’avenir pour cette dernière dans la ventriloquie à l’heure où la dernière édition du spectacle annuel Marrakech du Rire a vu l’ouverture assurée par Jeff Panacloc, célèbre ventriloque et sa marionnette Jean Marc? «Je me dis que je peux avoir une grand chance d’aller à l’étranger. Ce serait un rêve. Je trouve qu’il y a beaucoup plus d’hommes dans ce métier. Pourquoi ne pas vivre de son rêve et je ne dirais pas non à des spectacles internationaux.»
Bonne chance Joy et oups! Surtout bonne chance, Sarah Thevenau.
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