Publicité
'Removal’ de la juridiction mauricienne: Peter Uricek conteste la levée de son permis de résidence
Par
Partager cet article
'Removal’ de la juridiction mauricienne: Peter Uricek conteste la levée de son permis de résidence
Il n’est pas resté les bras croisés après avoir fait l’objet d’un ‘removal’ de la juridiction mauricienne le 26 avril. C’est par le biais d’un affidavit préparé par son avocat, Yatin Varma que Peter Uricek qui purge sa peine à la prison de ZVJS Banska à Bistrica en Slovaquie, a fait servir un affidavit hier, mardi 26 juillet, dans lequel il conteste sa déportation et la levée de son permis de résidence.
Dressant une chronologie des événements, Peter Uricek, fiché par les autorités slovaques pour trafic de stupéfiants explique avoir été arrêté le 23 février par la police mauricienne et avait été traduit devant la Cour de district de Port-Louis le lendemain. « Après que j’ai été relâché sous caution, mon avocat avait présenté une motion contre mon extradition, » explique le Slovaque.
En parallèle, une injonction avait été réclamée - contre sa déportation ou tout exercice d’extradition - devant la Cour Suprême et le juge Iqbal Maghooa avait émis un ordre intérimaire interdisant à l’État, au Premier ministre, l’Attorney General, le Passport and Immigration Office (PIO) et le directeur de l’Aviation Civile de déporter le demandeur avant la conclusion de l'audience d'extradition devant le tribunal de district de Port-Louis.
Le 22 avril, Peter Uricek avait été condamné, ‘in abstentia’ à purger une peine de 22 ans de prison dans son pays.
Or, le 26 avril, la police mauricienne décide de l’emmener à l’aéroport pour procéder à l’exercice de son ‘removal’ du pays et le remettre aux autorités slovaques. « C’est là que l’un des officiers m’a remis deux documents que j’ai signés et l'un était un avis en vertu de l'article 6 (6) de la Immigration Act, me privant de mon statut de résident avec effet immédiat et j'ai été informé que j'ai omis de divulguer que j'ai été condamné pour avoir infligé des lésions corporelles en Slovaquie le 13 décembre 1989.»
Le demandeur a tenu à démentir le communiqué émis par le bureau du Premier ministre qui avait indiqué qu’il était recherché à cause des poursuites en République slovaque pour constituer, organiser et soutenir un groupe criminel et pour fabrication illicite, possession ou trafic de stupéfiants et de substances psychotropes, de poisons ou de précurseurs.
De ce fait, Peter Uricek demande à la Cour Suprême, d’émettre un ordre déclarant que la décision de sa déportation, est illégale, déraisonnable, entachée d'irrégularité de procédure et il demande l’annulation de la décision de lui retirer son statut de résident. Il réclame dans la même foulée la permission de déposer une révision judiciaire, pour contester la décision du Premier ministre, le PIO, le Commissaire de Police et l’aviation civile.
Publicité
Les plus récents