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Affaire «Sniffing»: Bruneau Laurette porte plainte contre le Premier ministre pour complot
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Affaire «Sniffing»: Bruneau Laurette porte plainte contre le Premier ministre pour complot
Et de deux. Hier, deux activistes ont décidé de passer à l’étape supérieure. Après l’ultimatum donné par Darren Activiste au Premier ministre (PM) hier matin (voir encadré), c’était au tour de l’activiste politicien Bruneau Laurette de prendre le taureau par les cornes dans l’après-midi, mais cette fois, pas dans la rue. En effet, le membre de Linion Pep Morisien (LPM), accompagné de ses hommes de loi, membres du groupe dit Avengers, Mᵉˢ Sanjeev Teeluckdharry, Anoop Goodharry et Laksh Rampat, a logé deux plaintes contre le PM Pravind Jugnauth – l’une de «plotting with foreign power» et l’autre de «giving instructions to commit an unlawful act».
Bruneau Laurette en veut aussi au commissaire de police à qui il reproche un manque de fermeté et d’autorité. «Le commissaire de police est complice car à aucun moment la SMF n’a empêché les techniciens d’accéder à Baie-du-Jacotet. Je déplore aussi l’action du Premier ministre, car même pour une question de sécurité nationale, il ne peut pas appeler directement le CEO d'une compagnie privée pour donner des instructions. Il faut passer par un board car là, on parle d’un sujet sensible. Même les protocoles n’ont pas été respectés.» Bruneau Laurette se dit fatigué d’attendre et ne comprend pas l’inaction des membres de l’opposition parlementaire à qui il reproche de «zis koze me pa azir». Prenant la parole, Mᵉ Goodharry explique qu’il est grand temps pour le gouvernement d’agir, notamment le PM qui «devrait step down le temps de l’enquête policière». Mᵉ Teeluckdharry a lui rappelé le soutien inconditionnel des Avengers à Bruneau Laurette, dans ce combat.
Manif et «Sit-in» le 7 août
Bruneau Laurette a aussi lancé un ultime appel à la police, à qui il demande d’agir de manière indépendante, et de convoquer Pravind Jugnauth under warning comme tout citoyen de Maurice. «Tou dan lame lapolis. Si zot pa azir, nou pou fer seki bizin fer. Monn fini depoz enn demann o komiser polis pou inform li ki le 7 out nou pou manifeste dan Porlwi amoin ki lapolis fer so travay kouma bizin parski lapolis osi pe soufer.»
Bruneau Laurette précise que la manifestation du 7 août sera aussi un sitin où les manifestants seront invités à apporter des sacs de couchage pour rester dans la rue jusqu’à ce que le PM se décide à quitter son poste. «Il y a eu trop de blabla et peu d’actions. Nous allons faire ce qu’il faut faire de manière légale et, s’il le faut, nous irons en justice. Il est plus que temps que le gouvernement assume ses actes et prennent ses responsabilités car le peuple souffre.»
Ultimatum de Darren Activiste à Pravind Jugnauth
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<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/darren_activiste.jpg" width="620" />
<figcaption><strong>Darren Activiste a choisi le «rond-point Kaya» pour lancer son ultimatum au Premier ministre.</strong></figcaption>
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<p>Il n’a pas mâché ses mots et compte bien renverser le système. Dominique Seedeeal, aussi connu comme Darren Activiste, est passé, hier matin, à la vitesse supérieure. Il s’est rendu à Roche-Bois sur le lieu connu comme<em> «rond-point Kaya»</em> pour lancer un ultimatum au Premier ministre. «Zot tou pe koze, pe kouyonn dimounn me personn pa pe fer seki bizin fer. Mo donn Pravind Jugnauth 24 erd tan pou demisione. Si li pa ale li pou bizin asim so konsekans», explique Darren Seedeeal. </p>
<p>Que se passera-t-il si le Premier ministre ne soumet pas sa démission ? <em>«Atann nou pou gete»</em>, nous dira Darren Activiste en référence à la réponse même de Pravind Jugnauth lorsqu’il avait été questionné sur l’appel de Sherry Singh.<em> «Il y a eu tout plein de révélations, les allégations concernant le sniffing, data capture à Baie-du-Jacotet. Personne ne réagit. Il faut que quelqu’un fasse quelque chose. Si le PMO souhaite me rencontrer, je suis disponible»</em>, explique l’activiste social qui se remémore son arrestation et précise que la police lui avait indiqué que, si la foule ne s’était pas massée devant les Casernes centrales, il ne s’en serait pas sorti indemne. <em>«Tan ki to tous lepep, to pou gagn zafer ar mwa.» </em>Ce dernier dit donc avoir lancé le compte à rebours. Le ton est donné.</p>
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