Publicité
Hausse des prix: ça continue
Par
Partager cet article
Hausse des prix: ça continue
- Agneau : une boucherie
Le gouffre financier s’élargit davantage sous nos pieds. Le porte-monnaie risque de finir au fond des abysses et nous avec. Cette semaine encore, d’autres hausses de prix sont au menu. Elles concernent certaines marques de riz, les conserves et la viande, dont l’agneau. À titre d’exemple, le riz basmati de la marque Classic Gold de 20 kg coûte désormais Rs 1 793. Pour les conserves, la boîte de Pilchards Lucky Star de 425g passe à Rs 87,30 et la viande de mouton augmente à… Rs 335 le kilo. Nul besoin de préciser que les consommateurs vont encore suffoquer.
L’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM) attire l’attention sur «le mélange» de plusieurs grades de riz dans un même sachet. Et avec la cherté de la vie, certains n’ont pas d’autre choix que de passer au riz ration. Quant aux produits surgelés, «étant majoritairement des produits importés, les prix prendront l’ascenseur». Aux dires de Jayen Chellum, secrétaire général de l’ACIM, «cela implique automatiquement les facteurs comme le coût du fret, la devise entre autres».
Pour ce qui est de l’agneau, c’est une véritable boucherie. Le prix de cette viande n’a pas cessé de grimper à tel point que de nombreux Mauriciens l’ont bannie de leurs plats, alors qu’elle était très prisée, pour les grillades, notamment. «Pour des produits comme celui-ci, qui sont consommés couramment, le gouvernement devrait imposer un maximum mark-up (NdlR, marge de profits maximale). Cela éviterait des abus.»
L’ACIM note, qui plus est, que certains commerçants profitent de la tendance haussière pour augmenter davantage leurs profits, parfois de manière injustifiée. De plus, Jayen Chellum craint une possible baisse de la qualité des produits. «Pour certains produits, par exemple, ils risquent de changer de pays importateur. Ce qui fait qu’on pourrait avoir de la viande, par exemple, avec moins de chair, plus d’os et de graisse…» La vigilance est donc recommandée.
Comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, Jayen Chellum prévoit d’autres hausses, oui, autres que celles-ci. Parmi les solutions, au risque de se répéter : revoir ses habitudes alimentaires, s’adapter à d’autres marques, se contenter de l’essentiel.
Publicité
Les plus récents