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Descente policière à Lallmatie: le relevé des activités sexuelles des clients retrouvé chez la gérante d’un salon de massage

11 août 2022, 14:00

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Descente policière à Lallmatie: le relevé des activités sexuelles des clients retrouvé chez la gérante d’un salon de massage

Un professional skincare and spa à Curepipe était surveillé depuis quelque temps par la police de Curepipe, qui le soupçonnait d’embaucher des filles à des fins de prostitution. Une descente a eu lieu dans ce salon massage par une équipe de la Divisional Supporting Unit (DSU) de la Central Division, le 30 juillet vers 22 heures.

Deux masseuses s’y trouvaient. La police a saisi des préservatifs masculins et féminins, ainsi qu’un cahier de paiement, un DVR et Rs 800. Les masseuses ont déclaré être employées par une dénommée Manisha, qui prenait une commission de Rs 300 sur le tarif réclamé aux clients auxquels elles offraient leur service. La police a finalement arrêté la gérante du soi-disant spa, une femme de 34 ans de Lallmatie, sous le délit de Procuring, Enticing, and Exploiting Prostitutes. Elle se trouve encore en détention.

Une équipe de la DSU de Curepipe ainsi que des enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID) ont fait une perquisition au domicile de la gérante à Lallmatie le samedi 6 août en sa présence. À une policière qui l’a interrogée au sujet de la présence de gel intime d’une marque très connue dans une armoire de sa chambre, elle aurait répondu «pou travayer dan salon pou ki kliyan servi kan gagn rélasion seksiel». Au sujet du pot de vaseline trouvé pendant la perquisition, la gérante aurait dit : «pa agrav mo case madam, sa osi pou servi dan mo salon masaz.»

Sous des sous-vêtements dans une armoire, la policière a trouvé un log book détaillant les activités sexuelles des filles travaillant au salon à Curepipe les 15 et 16 juillet 2022. Elle s’explique sur le contenu de ce carnet : «Sa dé paz kayé-la éna tou détay bann aktivité seksiel kinn déroulé dan mo salon sa dat-la.» Elle est informée de la charge qui a été retenue contre elle, mais elle a supplié de ne pas inclure ce document dans l’enquête. «Tir sa dokiman-la ladan madam.»

Les pièces à conviction ont été saisies pour les besoins de l’enquête par le CCID. Les enquêteurs auront la tâche d’établir le nombre de clients qui ont visité le spa pour des besoins sexuels, ainsi que leur identité. Ce sera un deuxième volet de l’enquête pour savoir quel type de clientèle ce spa visait. Le CCID donne un coup main à la DSU dans cette enquête.