Une semaine. C’est le délai qu’accordent les habitants de Saint-Hilaire, de Saint-Hubert et de Beau-Jardin, notamment, à la National Transport Authority (NTA), pour résoudre le problème de transport qui perdure dans leur région, sur la route 87 plus précisément. Au cas contraire, dès vendredi, ils comptent organiser une manifestation.

«Nou pa pé fer dézord, nou pa pou fer dézord. Nou pé zis dir ki nou pa dakor. Nou ti gagn enn rankont avek NTA. Zot inn dir inn fer enn survey. Inn trouvé vrémem éna problem transpor. Bé ki pé atann pou azir», s’insurge Nitin Jeeha, porte-parole du village. Depuis le 7 août, les actions citoyennes se multiplient, mais rien n’y fait. «La secrétaire parlementaire privée Teenah Jutton m’avait contacté et c’est ainsi que nous avions pu avoir une réunion à la NTA, mais malgré cela, rien n’a changé. Demain (NdlR, jeudi), nous allons nous rencontrer avec les habitants et le conseiller du village et nous avons déjà un plan d’action. Nous allons passer à l’offensive…»

Si les manifestations ne portent pas leurs fruits, les indignés sortiront les tentes et passeront la nuit dehors cette fois. Troisième étape envisagée : ni plus ni moins qu’une grève de la faim. «Ce problème ne date pas d’hier. La NTA avait dit qu’elle allait supprimer l’allocation attribuée aux autobus qui ne respectent pas la donne. Mais qui sait si cela se fait vraiment ? Qui a cette visibilité ? Ni moi, ni vous, la presse ? Il faut de vraies actions concrètes», lâche Nitin Jeeha.

«Si les manifestations ne portent pas leurs fruits, les indignés sortiront les tentes et passeront la nuit dehors cette fois.»

Du côté de la NTA, on affirme qu’un survey a bien été fait dans la région afin de voir si vraiment il y a un problème pour pouvoir ensuite y remédier.