Après la vague qui a submergé le pays en novembre dernier, les différents services de pompes funèbres continuent à opérer avec les précautions d’usage. À ce jour, pas de réels changements sont à noter. En tout cas, au niveau de l’Al Ihsaan Islamic & Funeral Center, c’est la routine. Comme le soutient Shakeel Anarath, responsable du centre : «En ce qui concerne le Covid-19, nous ne notons pas de réel changement. Les enterrements continuent à se faire, et les personnes respectent les restrictions imposées.»

Il confie qu’au niveau de son centre, ils se basent sur le certificat de décès rédigé par le médecin pour s’occuper du corps. «Quand il est mentionné que la personne est morte des suites du Covid, nous portons les vêtements appropriés, masques et gants. Quelquefois, la famille aussi nous informe que le décès est dû au Covid-19.»

Concernant l’inhumation, certains cimetières ont revu leurs consignes. «Certains permettent d’enterrer le défunt dans la tombe familiale. Toutefois, cette tombe sera condamnée car personne d’autre ne pourra y être inhumé. Par contre, d’autres cimetières ne l’acceptent pas. Et exige que le défunt soit inhumé dans une autre tombe.»

Toutefois, Shakeel Anarath avance que le nombre de personnes qui décèdent du Covid-19 a drastiquement diminué. «Ce n’est plus comme en novembre dernier où l’on avait entre 10 et 13 morts par jour.» En revanche, il constate que ceux qui en sont morts ces derniers temps, sont surtout des personnes âgées. «Elles n’étaient pas vaccinées et souffraient de plusieurs comorbidités. Je pense que les personnes doivent continuent à prendre au sérieux ce virus et doivent se protéger du mieux qu’elles peuvent.»