Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, l’enquête annoncée par la clinique ne viserait pas à découvrir ce qui s’est passé le jour où Kenny Dhunoo ne s’est pas contrôlé et a frappé l’infirmier indien. Non, l’enquête viserait à connaître l’identité du lanceur d’alerte. Selon notre source, la direction qui voit l’opposition partout y trouverait un complot politique.

D’ailleurs, comme nous le dit Raouf Khodabaccus, qui en a longuement parlé lundi lors du point de presse de Linion Pep Morisien, «quel serait le but de l’enquête car la vidéo parle d’elle-même ? Allait-on faire l’interrogatoire de l’infirmier pour savoir s’il a mis le député en colère et ainsi mériter une correction?»

Même si le militant de Linion Pep Morisien se dit n’être pas surpris que l’enquête prenne cette tournure éventuelle, il est quand même choqué. «Il s’agit d’un cas d’agression de la part d’un honorable membre de notre Assemblée nationalesur un travailleur sur son lieu de son travail !» Raouf Khodabaccus prévient «si la clinique cherche des boucs émissaires et sanctionne un lanceur d’alerte, Linion Pep Morisien organisera une manifestation sur les lieux».

L’on ne sait pas si l’infirmier a été examiné par un médecin après cette agression. D’ailleurs, on peut le voir paraissant sonné après avoir été frappé des deux mains par Kenny Dhunoo.«Ce serait un comble», nous dit Raouf Khodabaccus, «si la clinique n’a pas jugé bon de le faire». Nous l’avons demandé à la clinique et sommes dans l’attente de sa réponse. Et aussi si l’enquête vise à découvrir le lanceur d’alerte et si la police est venue quand même prendre la déposition du pauvre Indien.