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Noyade à Flic-en-Flac: Mohamad pleure le départ de son père adoptif
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Noyade à Flic-en-Flac: Mohamad pleure le départ de son père adoptif
Parti faire une balade à la plage de Flic-en-Flac, le vieil homme de 85 ans a perdu la vie alors qu’il se détendait dans l’eau. Son fils adoptif pleure un bon vivant qui l’a aidé à façonner son avenir.
Ahmed Abdool Carim, un habitant de Chebel, a péri noyé en mer près de Four-à-Chaux, à Flic-en-Flac, samedi. Il était âgé de 85 ans. La police de Flic-en-Flac a été avertie qu’un homme gisait inconscient sur la plage. Il avait été retiré de l’eau par les membres de sa famille avant l’arrivée des officiers de la National Coast Guard.
Les premiers secours sont prodigués au vieil homme avant son transfert à la Clinique de l’Occident, où le médecin sur place devait constater son décès. L’autopsie effectuée à l’hôpital de Candos par le Dr Monvoisin a attribué la mort à une asphyxie due à la noyade.
Mohamad, le fils d’Ahmed Abdool Carim, ne s’attendait pas à perdre son père de cette façon. «C’était un bon vivant. Vendredi, il m’a appelé pour me dire qu’il allait, le lendemain, avec mes cousins, faire un tour à la plage. Je lui ai dit de profiter de sa vie car il a travaillé dur pour m’élever.»
Mohamad ajoute que selon ses cousins, son père profitait de l’eau en leur compagnie quand il a commencé à flotter. «Il n’a donné aucun signe qu’il était en danger. Ils l’ont sorti de l’eau et là ils ont vu qu’il ne respirait plus.» Il dit un grand merci à son père adoptif. «C’est grâce à lui que je suis devenu marketing manager à VivoEnergy. Il a été tailleur chez Kadel à Beau-Bassin pendant plus de 30 ans.»
Mohamad avait neuf mois quand Ahmed Abdool Carim l’a adopté car son père était alcoolique et ne pouvait subvenir aux besoins de Mohamad qui était issue d’une famille de quatre enfants. «Mon père biologique était colocataire dans une maison que mon père adoptif louait aussi. Comme nous étions un peu parentés, ma mère a accepté que ce dernier m’adopte et prenne soin de moi. Je suis redevable envers lui.»
Mohamad ajoute : «Même s’il nous a quittés subitement, je garde ses conseils précieusement. Si je suis ce que je suis aujourd’hui, c’est qu’il m’a toujours appris à travailler dur et dans la discipline.»
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