La Vacoas Popular Multipurpose Cooperative Society Limited (VPMCS) a reçu une offre après celle de la Mauritius Investment Corporation (MIC) pour l’acquisition de son terrain de Flic-en-Flac. C’est la compagnie Ohana Development Property Limited qui a montré son intérêt pour acquérir les 37,8 arpents de terre pour une somme de Rs 650 millions. Cette offre a été soumise au board de la coopérative lundi dernier.

Dans son offre, Ohana Development Property Limited soutient qu’elle est disposée à payer Rs 650 millions dans un délai de trois mois, tout en proposant également une deuxième option, à savoir d’effectuer un dépôt de Rs 200 millions (représentant 30 % de la transaction) et de régler le solde, soit Rs 450 millions, dans les trois mois. La compagnie est optimiste que toute la transaction sera complétée dans un délai de trois mois.

Toutefois, c’est une offre que certains membres du board prennent avec des pincettes. Il nous revient que le conseil d’administration est divisé sur la question, met- tant ses membres devant un dilemme. Un porte-parole nous a indiqué que, d’ici une semaine, une décision devrait être prise. Pour l’heure, aucune décision n’a été prise concernant l’offre de la MIC.

Coopérateurs divisés

Toutefois, notre interlocuteur explique qu’il s’étonne qu’une telle offre ait été reçue juste au moment où la MIC a proposé une offre ferme de Rs 475 millions. Les coopérateurs sont divisés. S’il y a certains qui souhaitent que le board considère l’offre de Rs 650 millions, en revanche, d’autres, plus prudents, estiment que l’offre de la MIC est plus sûre, car c’est une compagnie d’État et elle déboursera la totalité des fonds lors de la vente.

Un autre membre du board se montre sceptique par rapport à l’offre d’Ohana. «À première vue, l’offre est plus alléchante. Mais jusqu’ici, la compagnie n’est pas en mesure de fournir plus de garantie, surtout au niveau d’une note positive du notaire.»

Un autre membre souligne qu’au train où vont les choses, les coopérateurs risquent d’attendre encore longtemps avant un dénouement, car cela fait plus de sept ans que les problèmes ont surgi au sein de cette coopérative qui compte quelque 5 000 membres