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Environnement: l’indice de qualité de l’air désormais accessible en ligne
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Environnement: l’indice de qualité de l’air désormais accessible en ligne
«L’air que nous partageons». C’était le thème de l’International Day of Clean Air for blue skies. Dans le cadre de cette journée, le ministère de l’Environnement a lancé un système d’indexation de la qualité de l’air le 7 septembre.
L’indice de qualité de l’air pour Maurice est désormais accessible en ligne à toute personne souhaitant consulter les données et où qu’elle soit dans le monde. La base de données sur la qualité de l’air à Maurice aidera aux décisions politiques futures et servira également comme outil d’indexation pour communiquer, de manière simplifiée, la qualité de l’air dans certaines régions.
«En moyenne, les poumons humains traitent 15 000 litres d’air par jour. Il est important que chaque litre d’air ambiant que nous respirons soit exempt de polluants atmosphériques nocifs pour notre santé et notre environnement, tels que les particules, le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre et l’ozone», déclare Kavy Ramano, le ministre de l’Environnement qui ajoute qu’«un nombre record de plus de 6 000 villes dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l’air, mais les habitants de ces villes respirent toujours des niveaux malsains de particules fines et de dioxyde d’azote, les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire étant les plus exposées. Cette situation risque d’empirer considérablement (…)».
Le ministre a également souligné l’importance de prendre des mesures pour préserver la qualité de l’air. En effet, six stations fixes et quatre IoT sensors sont répartis à travers l’île. Les données dérivées de ces stations fixes et des capteurs IoT seront traitées en indices de qualité de l’air via le serveur du Government Online Centre (GOC), un serveur central, qui sera facilement accessible via un portail Web dédié, des applications mobiles et un affichage électronique dédié.
Avec l’Air Quality Index Framework, les trois stations fixes existantes, soit celle située dans les locaux des services météorologiques mauriciens à Vacoas, une autre au centre culturel islamique à Port-Louis et celle de Rose-Hill, ont été intégrées aux trois nouvelles stations et aux quatre nouveaux IoT sensors. Les nouvelles stations sont à Plaine-Champagne, Quatre-Bornes et Grand-Baie. Pour les capteurs IoT, «la priorité a été donnée à la région de La Tour Koenig en raison des fréquentes protestations du public dues aux émissions de cheminée des industries voisines. Une a été installée à la Frank Richard State Secondary School, une deuxième sur une propriété privée à Résidence La Tourelle, une autre à Jules Koenig Government School, à Beau-Bassin et la quatrième à Sir Seewoosagur Ramgoolam Street (Ex-Desforges Street), l’une des rues les plus fréquentées de Port-Louis en termes de circulation des véhicules et du public.»
Pour rappel, c’est en 2010 que le ministère de l’Environnement d’alors a retenu les services d’Euronet Consulting, une entreprise de conseil internationale, pour établir l’Integrated Ambient Air Quality Monitoring Framework (IAAQMF) et développer l’indice de la qualité de l’air. Une des recommandations de son rapport était d’introduire des Fixed Ambient Air Monitor i n g Stations à travers l’île et d’implémenter l’Air Quality Index (AQI). Ajoutées au discours budgétaire 2020-21, des dispositions ont été prises pour mettre sur pied le système. Le contrat d’un montant de Rs 37 946 712,44 a été attribué à HemaScia Ltd le 8 octobre 2021, indique le ministère de l’Environnement.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la quasi-totalité de la population mondiale, soit 99 %, respire un air qui dépasse les limites de qualité de l’air fixées par l’OMS, menaçant la santé.
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