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Genève: un Agaléen à la Place des Nations pour faire entendre la souffrance de son peuple
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Genève: un Agaléen à la Place des Nations pour faire entendre la souffrance de son peuple
La musique transcende les frontières et ouvre bien des portes. Ce n’est pas Arnaud Poulay , nom d’artiste Ti Ras, qui dira le contraire. Actuellement en tournée musicale en Europe, l’artiste engagé a surtout tenu à participer à une manifestation que tient un groupe de la diaspora de 13 à 16 heures (heure de Maurice), aujourd’hui, à la Place des Nations, située face à l’entrée principale du Palais des Nations - siège européen des Nations unies - au cœur de Genève.
En cette agora hautement symbolique qui se veut une tribune de référence aux citoyens du monde pour interpeller l’opinion publique, son témoignage vise à faire entendre «la souffrance du peuple agaléen». A raconter qu’il y a une vie, une culture là-bas.
«Nous revendiquons toujours notre droit à un lopin de terre. Un droit humain qu’il faut respecter. C’est inacceptable qu’un pays étranger puisse bénéficier de presque la moitié de l’île du Nord à Agalega alors que nos grands-parents, parents tout comme notre génération touzur pena enn bout later. Ki pou ariv nou bann zanfan ?», se révolte Arnaud Poulay que nous avons joint au téléphone, hier, alors qu’il était en route pour Genève.
De poursuivre que le gouvernement doit assurer les Agaléens une bonne fois pour toutes qu’ils n’auront pas à abandonner leur archipel.
«Le Premier ministre qui se rend à l’ONU à New-York avec comme agenda prioritaire le dossier Chagos, a toujours démenti qu’il y aura une base militaire à Agalega. Le gouvernement britannique et le monde entier doivent savoir que le gouvernement mauricien ne respecte pas le droit à la terre a enn pep dan enn zil ki form parti Repiblik Moris», plaide Arnaud Poulay. Avant de réclamer une nouvelle fois que l’accord signé entre l’Inde et Maurice pour les développements aéroportuaire et portuaire à Agalega soit rendu public.
Par ailleurs, il fait ressortir que ses pairs et lui attendent de voir ce que l’équipe de la MBC qui y est en reportage, alors que d’autres journalistes n’y ont pas accès, montrera comme images.
«Nous savons que le Resident Manager est l’un des interviewés tout comme nous savons que la MBC ne diffusera pas ce qu’il faut montrer».
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