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Liberté conditionnelle: Raquel Jolicoeur, du groupe 666 Armada, fixé sur son sort le 11 octobre
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Liberté conditionnelle: Raquel Jolicoeur, du groupe 666 Armada, fixé sur son sort le 11 octobre
Raquel Jolicoeur retrouvera-t-il la liberté conditionnelle ? Le TikTokeur sera fixé sur son sort le 11 octobre, date à laquelle la magistrate Asha Devi Sungkur Daby rendra son «ruling». Raquel Jolicoeur a comparu par visioconférence devant la Bail and Remand Court hier après-midi, lors des débats concernant cette motion.
En attendant, l’enquêteur principal dans cette affaire, l’Assistant surintendant de police (ASP) Heman Dass Goorah de la Major Crime Investigation Team (MCIT) sud, a fait savoir à la cour que la police objecte toujours à la remise en liberté sous caution de Raquel Jolicoeur sur quatre points notamment «absconding», «reoffending», «interfering with witness» mais aussi pour sa propre sécurité.
Le représentant légal de Raquel Jolicoeur, Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry, a contre-interrogé l’ASP Goorah sur les «grounds of objection» qui ne sont pas justifiés selon lui. L’avocat a demandé à l’ASP Goorah si son client possède un «jet» privé qu’il pourrait utiliser pour s’évader… Ce à quoi le policier a répondu par la négative tout en rétorquant que le suspect pourrait s’enfuir par voie maritime. Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry a aussi demandé s’il y a des membres du public qui ont fait preuve d’hostilité face au suspect lors de ses différentes comparutions en cour et s’il y en a qui sont contre la libération de Raquel Jolicoeur. L’ASP Goorah a répondu que non. Le haut gradé de la police a en outre fait ressortir que les analyses du Forensic Science Laboratory ne sont pas encore disponibles à ce jour.
Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry a dans la foulée mis l’accent sur le fait il n’y a aucun rapport scientifique, ni aucune preuve directe qui incrimine son client et que ce dernier a nié toutes les accusations faites par la police à son encontre. L’avocat a aussi expliqué que son client avait fait installer des caméras de surveillance chez lui car il craignait que la police n’y vienne planter de la drogue et que lors de la perquisition, les caméras ont été mises hors service. L’homme de loi a expliqué que son client bénéficie de la présomption d’innocence face à tous ces éléments et qu’il est en droit de réclamer la liberté conditionnelle.
Le chanteur du groupe 666 Armada a fait savoir à la cour que son épouse et ses enfants vivent seuls chez lui à Roche-Bois depuis son arrestation et que des voleurs tentent de cambrioler la maison sachant qu’il est en détention. Il dit craindre pour la sécurité de sa famille.
Raquel Jolicoeur, qui affirme qu’il gagne sa vie en vendant des légumes, possède une échoppe au Victoria Urban Terminal. Il fait face à des accusations provisoires sous la Prevention of Terrorism Act, de trafic de drogue, de possession d’armes à feu et explosifs et de «breach of ICTA».
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