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Recrutement des recteurs: les propositions de la PSEA ne font pas l’unanimité

30 septembre 2022, 19:00

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Recrutement des recteurs: les propositions de la PSEA ne font pas l’unanimité

Depuis le mois d’août, la polémique autour de la nomination des recteurs et recteurs par intérim dans trois collèges privés du Service diocésain de l’éducation catholique (SeDEC) a pris de l’ampleur. Selon le président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), Bhoseparsad Jhugdamby, ce problème s’étend à bien d’autres établissements éducatifs du privé, et il en dénombre au moins sept. 

La cause du problème serait les critères exigés pour briguer ces postes. C’est d’ailleurs sur cette base que la nomination des trois responsables des collèges St-Joseph, Père Laval et La Confiance avait été contestée. Or, la Private Secondary School Authority (PSEA) a, dans une circulaire en date du 23 septembre, fait part de nouveaux amendements au niveau des qualifications exigées. 

Ainsi, cet organisme propose que, jusqu’au 31 décembre 2024, les recteurs-adjoints en poste depuis trois ans, possédant des qualifications précises (un Post Graduate Certificate in Education (PGCE) d’une institution reconnue ou autre qualification équivalente) et 18 ans d’expérience dans l’enseignement, peuvent postuler comme recteur. Il en va de même pour ceux ayant 21 ans d’expérience professionnelle. 

Et à partir du 1er janvier 2025, la PSEA souligne que les candidats aux postes de recteurs, soit des recteursadjoints en poste depuis trois ans et les éducateurs séniors ou les éducateurs, doivent aussi détenir un diplôme en management ou en Educational Management ou encore un Master in Business Administration. Une maîtrise en management ou en administration d’une institution reconnue est tout aussi acceptable. «Il y a toujours des anomalies que nous avons remarquées. On ne sait s’il faut avoir à la fois un PGCE et une maîtrise. C’est encore flou», indique-t-on au SeDEC. 

De son côté, Bhoseparsad Jhugdamby mentionne son désaccord face à ces propositions. Pour lui, l’UPSEE n’accepte pas ces solutions qui ne règlent toujours pas le problème. «Il y a encore des rectifications et des améliorations à y apporter. Nous sommes en train d’étudier cela au niveau de notre bureau.»