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Nuisance sonore: trois premières personnes épinglées
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Nuisance sonore: trois premières personnes épinglées
On ne plaisante plus avec les décibels. La police de l’environnement a sévi durant le week-end écoulé. Trois personnes ont ainsi été épinglées, à lundi. Et d’autres risquent aussi de passer à la trappe, avance le chef inspecteur Jean Nobin Brasse, de la police de l’environnement. Par ailleurs, les garages recensent que plusieurs automobilistes et motocyclistes ont opté pour le changement. Fini le bruit des pots d’échappements, de crainte d’être verbalisés.
La police se veut intransigeante. C’est ainsi qu’elle a verbalisé du côté de Flic-en-Flac, samedi soir. «On s’est adressé à la personne dans un premier temps. Mais elle a fait fi de nos avertissements et nous l’avons verbalisée. C’est également le cas d’une autre personne sur Grand-Baie. Dans ce cas, nous avons, à maintes reprises, reçu des plaintes au sujet de cette personne. Mais cette fois-ci, nous l’avons verbalisée. Elle met la musique à fond dans sa maison et agace tout le voisinage. La troisième personne oeuvrait dans une activité commerciale. Depuis vendredi, nous lui avons fait comprendre qu’il ne faut pas faire autant de bruit, mais son excuse est qu’il doit vendre ses produits et faire venir les clients. Samedi, nous l’avons verbalisée», avance le chef inspecteur. À savoir que les trois personnes ont toutes écopé d’une pénalité fixe de Rs 10 000.
Toutefois, le chef inspecteur Jean Nobin Brasse soutient que son unité a reçu plusieurs plaintes durant ce premier weekend. «Les gens sont venus de l’avant et nous ont fait part des bruits autour d’eux. La police s’est rendue dans les différents endroits et nous avons parlé aux personnes incriminées. Ces dernières ont compris, et surtout que la loi est plus sévère et ont changé d’attitude.»
Et si les personnes récidives, les amendes sont alors plus corsées passant de Rs 20 000 à Rs100 000. «Nous intervenons aussi lors des mariages que ce soit au niveau des campements ou autres.»
Déjà, certains conducteurs ont changé leur fusil d’épaule. Dans un garage situé dans le nord du pays, l’on confie que certains automobilistes et motocyclistes ont déjà adopté un retour à l’ancienne. «Fini les modifications des pots d’échappement. La sanction est trop lourde maintenant», avance le propriétaire. Ce dernier est également importateur de pièces de rechange. «Je faisais aussi venir des dispositifs pour modifier les pots d’échappement. Mais c’est en chute libre actuellement.»
En tout cas, la police a promis de s’intéresser de près à ceux qui ont modifié voiture et moto, et des contraventions risquent encore de pleuvoir…
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