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Trafic humain allégué: l'internaute Sooraj Lalljee relâché
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Trafic humain allégué: l'internaute Sooraj Lalljee relâché
Faisant l’objet d’une accusation de Human Trafficking in persons : against one S.L for sexual exploitation, le chauffeur de van Sooraj Lalljee, très connu sur les réseaux sociaux, a comparu ce mercredi 5 octobre devant la cour de district de Bambous. Alors que son avocat Mᵉ Jim Seetaram avait présenté une motion pour que son client soit libéré, motion qui devait être débattue ce mercredi, cet exercice n’a pas eu lieu, la police n’ayant pas objecté à la remise en liberté du prévenu. Sooraj Lalljee qui avait été placé en détention après la plainte de son épouse de 43 ans l’accusant de l’avoir vendue à des étrangers à plusieurs reprises alors qu’elle était en état d’ébriété en 2019, a été relâché contre le paiement d’une caution de Rs 10 000 et une reconnaissance de dette de Rs 75 000.
Selon la plaignante qui a demandé un protection order contre son époux, ces délits remonteraient à 2019. Dans sa déposition au poste de police de Phoenix, elle affirme être allée avec son époux en boîte de nuit à Flic-en-Flac et à Grand-Baie, et qu’ils auraient tous deux consommé des boissons alcoolisées. Sooraj Laljee l’aurait ensuite forcée à avoir des relations sexuelles à trois reprises avec des touristes. Elle affirme avoir vu son époux recevoir de l’argent de ces étrangers mais se dit incapable d’identifier les personnes. Le suspect qui a, quant à lui, retenu les services de Mᵉ Jim Seetaram, nie en bloc ces accusations et se dit confiant de sortir de cette inculpation scotfree, précisant que cette affaire a été montée de toutes pièces.
Sooraj Laljee s’est distingué sur les réseaux sociaux en publiant plusieurs vidéos d’accidents. L’une d’elles avait fait le buzz le 16 juillet 2019. Le chauffeur de van était intervenu à Quatre-Bornes, confisquant les clés d’un conducteur ivre ayant 130 microgrammes d’alcool dans son organisme. Il avait ensuite appelé la police. Cet acte de bravoure lui avait valu d’être récompensé et son geste salué pour sa responsabilité et sa contribution civiques à la société. Il s’était vu remettre le Courage and Bravery Shield le 1ᵉʳ août de la même année lors de la Passing Out Ceremony de la force policière aux Casernes centrales.
Mᵉ Jim Seetaram confie à l’express avoir eu des instructions de son client de déposer une demande en divorce contre l’épouse. «Mon client envisage d’entamer une procédure de divorce car la faute repose sur elle, selon lui. Mon client a donné, par ailleurs un defense statement en béton, ce qui lui aurait valu ce mercredi, sa remise en liberté avec la levée de l’objection de la police.»
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