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Metro Express: j-1 pour les passagers de Curepipe
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Metro Express: j-1 pour les passagers de Curepipe
La deuxième phase du projet Metro Express sera officiellement lancée aujourd’hui et les opérations commerciales débuteront demain. Le trajet de Port-Louis à Curepipe prendra environ 40 minutes et coûtera Rs 55.
Six stations figurent sur le tronçon de Phoenix à Curepipe. Il s’agit de Palmerstone, Vacoas Central, Sadally, Floréal, Curepipe North et Curepipe Central. À hier, il n’y avait pas de grandes activités sur les quais en marge du lancement officiel, les gros travaux étant déjà terminés.
Depuis l’annonce de la mise en opération de la ligne Port-Louis – Curepipe, les réactions ont plu. Si certains estiment que le prix du bus reste inférieur, beaucoup d’autres personnes disent privilégier la rapidité et le confort que représentera le métro. «Nou pe atann gagn 55 000 pasazé. Ek nou panse li realis sa. Li enn target, nou pe atann ki sa arive», a dit Das Mootanah, le CEO de Metro Express Ltd, sur la MBC cette semaine.
Bus délaissés ?
Cependant, un nuage sombre plane. Quel sera l’impact sur les autobus ? Selon une source d’une des compagnies d’autobus, ce n’est qu’à partir de lundi qu’une tendance pourra être dégagée, mais selon les estimations, les voyageurs risquent de chuter de 40 %.
Il semble que la compagnie UBS sera la plus affectée bien qu’elle puisse tout de même conserver une partie de ses passagers qui voyageront de Curepipe à Castel et Phoenix. Quant à la CNT, elle pourrait conserver principalement des passagers qui prennent le bus à Floréal, par exemple.
Mais la crainte de voir des bus à moitié remplis dès demain est bien présente. «Le service direct et en 40 minutes du métro attirera sans aucun doute la plupart des passagers, bien que le prix du ticket soit plus élevé que celui de l’autobus», explique-t-on. Selon un Trafic Controller, ce sera le cas aussi car les autobus perdent plus de temps dans les embouteillages qui deviennent de plus en plus pénibles à cause du nombre croissant de véhicules sur les routes. Il ajoute que les nouvelles routes et autoponts construits n’améliorent guère le problème de bouchons.
Un de nos interlocuteurs se dit également préoccupé par la situation et nous rappelle qu’il est possible que des emplois pourront être sacrifiés dans le futur, avec l’excédent d’employés des autobus. Il précise dans la foulée que pour le moment, il est interdit de procéder aux licenciements.
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