Lundi 10 octobre 2022

SAJ «rodriguisé»

Il serait fort intéressant de savoir de qui vient l’initiative des nom et stèle Anerood Jugnauth à Rodrigues.

Si la proposition est venue du chef commissaire Johnson Roussety, il serait facile de conclure que le chatwaisme a maintenant infecté Rodrigues. Si c’est Port-Louis qui a imposé ce nom, Roussety finira par faire des révélations.

D’autre part, Port-Louis et Port Mathurin ont raté l’occasion d’honorer comme il le faut Antoinette Prudence qui joua un rôle de premier plan dans l’autonomisation de Rodrigues. On s’est contenté de donner son nom à une école primaire.

Il fallait aussi honorer dignement un grand Rodriguais, le défunt Hajee Bhai Fatehmamode, riche commerçant qui a donné l’électricité à Port-Mathurin et qui jadis assurait la paie des fonctionnaires quand l’argent tardait de rentrer de Port-Louis par voie maritime évidemment.

Mardi 11 octobre 2022

Seuls les chevaux en danger

Sanjeev Kistopersad, un employé de People’s Turf et habitant de Tranquebar, est soupçonné d’avoir planté des clous et autres vis sur la piste du Champ-de-Mars quelques heures avant le Maiden.

Il est actuellement poursuivi pour «attempt to (sic) torture animal». On comprend par cette accusation que si un cheval avait posé patte sur les clous et autres objets, le jockey en serait sorti indemne. D’après la police, seul le cheval s’exposait au danger de «torture».

Mercredi 12 octobre 2022

Des devises valant de l’or

L’express du mercredi 12 octobre fait état de la pénurie de devises dans le pays.

Puisque les fondamentaux économiques de Maurice font perdre sa valeur à la roupie mauricienne, cela entraîne évidemment une pression sur les devises. Le gouvernement gagne par contre avec une roupie dévaluée car avec les articles de consommation devenus de plus en plus chers, les recettes récoltées comme taxe sur la valeur ajoutée (TVA) explosent, renflouant ainsi les caisses de l’État.

On croit savoir qu’une bonne partie des devises en liquidités seraient détenues par des trafiquants de drogue qui doivent payer des fournisseurs étrangers en monnaies fortes et liquides. Il se pourrait que d’autres Mauriciens déjà en possession de devises se contentent d’assister à la montée inévitable de leur argent étranger alors que la roupie est condamnée à dégringoler.

Jeudi 13 octobre 2022

La MBC et son «dirty role»

L’ancien chef juge Eddy Balancy s’est penché sur le role joué par la MBC lors de la dernière campagne électorale.

Dans une interview accordée à Touria Prayag et publiée dans l’express du 13 octobre, l’ancien chef juge déclare que «MBC has played a dirty role throughout». Tout en ajoutant que «it is getting worse»

Touria Prayag l’avait interrogé sur le point avancé par des avocats dans la pétition de Suren Dayal sur le «very dirty role» joué par la MBC, avec surtout l’épisode katori comme exploité par Somduth Dulthumun.

Selon certains observateurs, la MBC joue un rôle de soutien tellement efficace à Pravind Kumar Jugnauth que ce dernier part déjà gagnant aux prochaines élections. On avance que l’actuel directeur général de la MBC, Anooj Ramsurrun, serait plus doué que Joseph Goebbels, le principal propagandiste d’Adolf Hitler.

Vendredi 14 octobre 2022

«No tale to be told by dead Kistnen»

Coup médiatique d’envergure réalisé par le DefiMedia Group dans la soirée du vendredi 14 octobre quand TelePlus a rendu publiques des conclusions fort troublantes de la magistrate Vidya MungrooJugurnath sur la mort de l’ex-activiste MSM Soopramanien Kistnen.

Puisque la magistrate a écarté de façon indiscutable la thèse du suicide, il s’avère que Kistnen a été certainement assassiné. Mais qui avait intérêt à s’inspirer du dicton anglais dead men tell no tales pour tuer cet homme qui apparemment connaissait trop de secrets ?

Des secrets hautement sensibles sur des dépenses électorales au-delà des limites légales, le recours à des «votants» bangladeshis, l’allocation de contrats à des proches, des mignonnes et des mignons ?

Un immense défi à la fois légal et technologique attend ceux qui entendent faire causer quand même Kistnen bien qu’il soit bel et bien mort et incinéré.