Vrai paradis aquatique, les fonds marins de Maurice sont peuplés d’une variété incroyable d’espèces multicolores ! Grottes, tunnels, arches, épaves autour de l’île, sont autant de spectacles à vous couper le souffle.
Aussi incroyable sur terre que dans l’eau, l’île Maurice offre bien plus qu’un simple exotisme. À deux pas de la barrière de corail, une grande diversité sous-marine s’épanouit. Vous pourrez y observer une grande diversité de poissons tropicaux : poisson-ange, poissons chirurgiens, rougets, murènes, poisons-pierres, poissons scorpions, mérous etc. L’île Maurice, son lagon, ses récifs coralliens et au-delà, les eaux profondes de l’océan Indien, abritent une faune sous-marine d’une grande variété et d’une grande beauté. Une merveille naturelle. Mais aussi, il y a des poissons insolites qu’on ne rencontre pas à chaque plongée. Et si vous avez de la chance d’en croiser, c’est la cerise sur le gâteau quand vous parvenez à les photographier. Faisons plus ample connaissance avec quelques poissons insolites.
Mérou patate
Le mérou patate a le corps large et robuste, gris clair à beige, parsemé de taches noires irrégulièrement réparties. Autour des yeux, des taches sombres s’étirent sous forme de petites rayures comme les branches d’une étoile. Ses nageoires sont ponctuées de points noirs. Les mérous vivent proches des récifs où ils sont souvent solitaires et sédentaires. Ils sont très territoriaux et occupent un secteur bien délimité. Carnivores et voraces, ils mangent, selon leur taille, des crustacés, puis des mollusques comme les céphalopodes et des poissons qu’ils chassent à l’affût. Certaines espèces de mérou sont capables de modifier leurs couleurs et leurs motifs lors des parades nuptiales notamment.
© Bernard Perrier
Hippocampe
Surnommés chevaux de mer, les hippocampes sont des poissons à l’allure surprenante dont il existe plusieurs dizaines d’espèces. Ils possèdent un mode de reproduction pour le moins étonnant puisque l’incubation des œufs a lieu dans la poche ventrale du mâle ! Les espèces d’hippocampes vivent soit dans certaines zones tempérées, soit dans des zones tropicales. Ces poissons arborent une grande variété de coloris qui leur permet de se camoufler parmi le décor sous-marin et de ne pas se faire repérer par leurs proies. Leur taille est également très variable. Un hippocampe peut mesurer à l’âge adulte au minimum 20 mm et au maximum 36 cm.
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Marlin voilier
Le marlin voilier, aussi appelé espadonvoilier ou empereur éventail, est une espèce de poisson vivant dans les océans Indien et Pacifique. Il est de couleur bleu nuit et possède des stries verticales sur les flancs. Il est considéré comme étant le plus rapide des poissons. Le voilier est bleu sombre sur le haut du corps, brun-bleu sur les côtés et blanc-argenté sur le ventre. Sa mâchoire supérieure est allongée et pointue. Il peut mesurer jusqu’à 3 m, mais plus généralement de 1,50 à 2,50 m pour 30 à 40 kg (100 kg très exceptionnellement).
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Un poulpe
Il possède 8 bras autonomes, du sang bleu ou encore trois cœurs. On ne le voit pas toujours puisqu’il vit la plupart du temps caché dans des anfractuosités rocheuses… Les bras du poulpe géant du Pacifique peuvent atteindre 4 mètres tandis que le poulpe aux anneaux bleus n’excède pas les 15 cm de la tête aux pieds. Dans la photo, on peut voir un poulpe qui s’est accroché à un «reel» de parachute d’un plongeur.
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Mérou géant
Un énorme poisson vorace et curieux. Le mérou géant habite les récifs littoraux et les estuaires des océans Indien et Pacifique. C’est un GROS poisson (jusqu’à 2,70 m de long pour un poids de 400 kg !) et la plus grosse des quelque 87 espèces de mérous. Prédateur solitaire, taciturne et sédentaire, il est abondamment pêché, ce qui constitue une menace pour sa survie.
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Mérou faraud
Le mérou faraud est un poisson de taille moyenne pouvant atteindre de 45 cm à 90 cm de long. Son corps est massif, comprimé latéralement et son aspect général est arrondi. Lorsque ce mérou est adulte, sa livrée est gris-bleu, l’intensité de la teinte peut varier d’un individu à l’autre, allant du gris-bleu ciel au bleu sombre. Des paillettes grises peuvent apparaître chez certains individus. Toutes ses nageoires sont jaunes et une moustache jaune est présente sur sa lèvre supérieure. Le juvénile possède, quant à lui, une livrée dans les tons gris-bleu mais seulement sur la partie antérieure du corps, le reste étant jaune.
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Ange-nain bleu de Maurice
Le poisson ange-nain Centropyge debelius est endémique de l’île Maurice. Il faut plonger très profond et avoir beaucoup de chance pour en voir un exemplaire dans son milieu naturel. En effet, habituellement, il fréquente les tombants et les pentes externes des récifs à des profondeurs comprises entre 50 et 100 mètres.
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Murène dragon
La murène dragon a une robe à dominante orange ou jaune avec de multiples taches blanches et marrons à noires souvent plus larges au niveau de la tête. Elles sont variables en fonction de la localisation et de l’âge de l’individu. Ses mâchoires sont étroites et incurvées. L’intérieur de la gueule est de la même livrée. Les narines postérieures tubulaires sont longues et elles sont souvent confondues avec des cornes.
Il y a plein de murènes qu’on voit en plongée, mais on peut dire que c’est un plongeur sur cent qui a déjà vu et sait où trouver une murène dragon. Comme un dragon, elle possède deux cornes sur la tête. La seule que le plongeur Bernard Perrier a trouvée n’est plus, donc il lance un appel à tous les plongeurs de bien vouloir collaborer, comme c’est très rare d’en trouver. Si un autre plongeur a déjà vu la murène dragon ou sait où on peut en trouver une, il peut contacter Bernard Perrier au 59108318 ou par mail (bigben@intnet.mu) car il voudrait en découvrir une autre dans les eaux de l’île.
© Bernard Perrier