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L’Escalier: un travailleur encorné par un taureau meurt de septicémie
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L’Escalier: un travailleur encorné par un taureau meurt de septicémie
Jean-Claude Figaro, un habitant de Morcellement VRS, Plein-Bois, âgé de 63 ans, qui avait été encorné par un taureau, le 25 octobre dernier, est mort dans la nuit du 1ᵉʳ novembre. Il travaillait sur une ferme à La Bonne Source, Plein-Bois, lorsque le taureau a foncé sur lui et l’a blessé grièvement. Depuis, il était admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Jawaharlall Nehru, à Rose-Belle. Son autopsie a été pratiquée, mardi, par le Dr Prem Chamane, médecin légiste. Le décès du sexagénaire est attribué à une septicémie. Ses funérailles ont eu lieu mardi et la dépouille est sortie du domicile de son fils José Figaro, à La Sourdine.
Dans ce village, les proches du défunt sont accablés. Jean-Claude Figaro, disent-ils, tenait à travailler. Il ne voulait pas être dépendant de ses enfants et lui et son épouse voulaient continuer à faire de petits boulots pour vivre. «Dan landrwa, tou dimounn ti kontan li. Sé enn gran pert pou lafami. Li ti réprézant enn kolonn», déclare, abattu, son fils José. La victime était père de quatre enfants.
Jean-Claude Figaro était actif depuis l’âge de 14 ans. Et depuis, il ne s’est jamais arrêté. Il cumulait les petits boulots çà et là pour pouvoir faire vivre les siens. «Li ti toulétan enn dimounn trankil, san problem», souligne son fils.
Le 25 octobre, il se rend à la ferme comme à son habitude. Mais plus tard, le propriétaire, un homme de 33 ans, le retrouve dans un sale état. Il porte plusieurs blessures sur le corps, dont une à la tête, et il saigne abondamment. «Mo’nn abriti.Mo pann koné kinn ariv li. Lerla linn explik mwa ki toro inn bles li», raconte l’employeur, qui a alors appelé les secours.
Mais les éléments du Service d’aide médicale d’urgence n’ont pas été en mesure de retrouver la ferme. «Mo tiéna kamion ek mwa ek mo pann finn éna lot swa ki met misié-la dan kamion pou transport li lopital. Lapolis ek lanbilans finn finalman rézwenn nou lor larout», explique le propriétaire de la ferme.
Jean-Claude Figaro travaillait sur cette ferme depuis environ trois mois. Il y était connu comme quelqu’un de sérieux dans son travail. «Li ek so madam bann extra bon dimounn. Misiéla enn dimounn sinp ek li fer so travay drwat. Mo sagrin sékinn ariv li», ajoute son employeur, qui habite aussi La Sourdine.
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