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Shelter l’Oiseau du Paradis: forte descente policière et des portables confisqués
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Shelter l’Oiseau du Paradis: forte descente policière et des portables confisqués
Une douzaine de policiers, en uniforme et en civil de plusieurs unités de la police – CID, SOCO, Cybercrime entre autres – sont descendus au shelter l’Oiseau du Paradis, à Cap-Malheureux, indiquent des sources concordantes de la police et du ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille.
Selon nos sources, cette descente a eu lieu dans le cadre de l’enquête instituée par le ministère pour savoir comment les informations – comme des photos du log book et des lieux, entre autres – ont fuité. Des enfants et nourrissons qui résident dans ce centre d’accueil étaient présents et les téléphones portables de plusieurs carers ont été confisqués par la police. Cependant, les téléphones «de quelques-uns n’auraient pas été pris». Nous avons tenté en vain d’avoir la version officielle du ministère pour savoir si lors de la descente, le bien-être des enfants innocents présents sur place a été pris en compte.
Selon nos sources, l’étau se resserre de plus en plus sur les employés du ministère depuis l’affaire du bébé Sisi. En effet, il semblerait qu’il y ait une campagne d’intimidation et de menaces pour que les fonctionnaires du ministère arrêtent de révéler ce qui se passe. Alors que la peur est au rendez-vous, des milliers d’enfants pourraient en pâtir.
Le ministre de la santé a-t-il menti au Parlement ?
Lors de la séance parlementaire du 3 novembre, à l’ajournement, la députée du Parti travailliste, Stéphanie Anquetil, a demandé des nouvelles du bébé Sisi et de bébé J. Dans sa réponse, le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a expliqué que les deux bébés se portaient bien et qu’ils «sortiront bientôt». Cependant, selon nos sources au ministère de la Santé, à l’heure où nous mettions sous presse, bébé Sisi est encore à l’unité néonatale des soins intensifs (NICU) et son état «inspire toujours de l’inquiétude». Et bébé J aussi est toujours à l’hôpital sous traitement. Serait-ce un oubli ou une mauvaise compréhension du ministre ? Nous avons essayé, en vain, de contacter sa cellule de communication pour plus de détails.
Par ailleurs, un autre enfant âgé d’un an, qui était aussi au shelter de Cap-Malheureux, a été admis au courant de la semaine à l’hôpital de Flacq. La petite fille souffre d’une hernie au nombril. Selon nos sources, son cas est pris très au sérieux et elle est sous traitement.
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