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Mise en demeure: Hemlata Gaya et son fils réclament Rs 50 M à l’assistant surintendant Jagai
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Mise en demeure: Hemlata Gaya et son fils réclament Rs 50 M à l’assistant surintendant Jagai
Rs 50 millions. Tel est le montant des dommages moraux que réclament la belle-mère de Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry, Hemlata Sher-Gill Gaya, et son fils Vighnesh Gaya à l’assistant surintendant Ashik Jagai. La mise en demeure a déjà été servie à l’ASP Jagai par l’huissier du privé Edoo et à toutes les parties.
La plainte est adressée à l’Independent Police Complaints Commission et la Disciplined Forces Service Commission. Dans ce document portant la signature de Mᵉ Pazhany Rangasamy, avoué, Hemlata Gaya dénonce avec force la perquisition effectuée par la Special Striking Team dirigée par l’ASP Jagai en sa résidence, le 27 octobre, vers 9 h 30.
À ce moment-là, elle était seule chez elle et dans un état de choc en constatant le nombre impressionnant de policiers venus perquisitionner son domicile. Elle était paniquée et essayait d’appeler son fils, sa fille, son chauffeur et ses domestiques, entre autres, ne sachant quoi faire car elle avait terriblement peur.
Les policiers étaient habillés «in full armoured shield», une tenue connue dans le jargon militaire comme Black Cat. La perquisition de sa résidence s’est déroulée après l’arrivée de son fils, Vighnesh Gaya, et de son gendre, Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry, avocat, vers 10 h 30. Elle était choquée d’apprendre que le but de cette perquisition était de chercher de la drogue, de l’argent provenant du blanchiment et des objets volés.
Son fils et son gendre ont dû argumenter pendant 15 minutes avec les policiers pour que la perquisition soit effectuée par seulement trois agents. Pendant deux heures, racontent mère et fils, les policiers ont fouillé minutieusement leur résidence. Rien de compromettant n’a été découvert.
Hemlata Sher-Gill Gaya et son fils précisent avoir été traumatisés par l’impressionnant nombre de policiers qui ont débarqué chez eux. Après leur départ, les voisins et des passants, qui s’étaient réunis près de leur résidence, faisaient des commentaires malveillants à leur encontre, alors que la perquisition a été un échec.
Selon eux, la Special Striking Team a agi de mauvaise foi car il n’y avait aucune raison valable pour cette perquisition. Le but de cette fouille, ont-ils indiqué, était de les persécuter et de les intimider, surtout le gendre de Hemlata Sher-Gill Gaya, en raison du meeting tenu le samedi 29 octobre à la place d’Armes par l’activiste populaire Bruneau Laurette.
L’ASP Jagai a commis un abus de pouvoir en signant lui même le mandat de perquisition pour plaire «your political master or mistress», précise la belle-mère de Mᵉ Teeluckdharry. La perquisition de sa résidence constitue une faute personnelle et lourde, indique-t-elle. C’est pour cette raison qu’elle a fait servir une mise en demeure à l’ASP Jagai en lui réclamant des dommages moraux de Rs 50 millions.
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