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Brutalité policière sur mineur: la mère de l’adolescent réclame Rs 5 millions au CP et à l’État
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Brutalité policière sur mineur: la mère de l’adolescent réclame Rs 5 millions au CP et à l’État
Après l’incident qui s’est déroulé à la station de métro de Rose-Hill le 30 août, au cours duquel un mineur a été brutalisé par des policiers, la mère de l’adolescent riposte en se tournant vers la Cour suprême pour demander réparation.
Ce mineur de 17 ans dit avoir été victime de brutalité policière. La mère de l’adolescent porte l’affaire devant la Cour suprême et réclame des dommages de l’ordre de Rs 5 millions conjointement et solidairement au commissaire de police et à l’État.
La scène se déroule le 30 août vers 14 h 45 à la station de métro de Rose-Hill. L’adolescent était présent. Il aperçoit quatre policiers qui menaçaient des collégiens avec l’aide un bâton.
La mère du mineur explique dans sa plainte que son fils a conclu que les policiers agissaient illégalement et faisaient preuve d’un abus de pouvoir. Il s’est alors saisi de son portable et a commencé à filmer la scène. Lorsque les policiers ont réalisé que le garçon était en train de les filmer, deux d’entre eux se sont immédiatement dirigés vers lui et l’ont frappé avec un bâton à la joue près de son oeil gauche.
Il a été blessé au visage et n’a pas été transporté à l’hôpital pour des soins. Mais contre toute attente, il a été conduit au poste de police de Rose-Hill et détenu dans une chambre au sous-sol. La mère indique que son fils mineur a été abusé verbalement par des remarques racistes et discriminatoires par des policiers.
Il a ensuite été agressé par un des policiers présents au poste de police de Rose-Hill. Un de ses voisins s’est rendu sur place pour le chercher. Le mineur a été contraint de signer une déclaration dans un document indiquant qu’il n’avait pas à se plaindre du comportement des policiers. Ces derniers lui ont fait comprendre que s’il refusait de signer, il serait détenu et traduit devant la justice. Par la suite, le garçon a été autorisé à rentrer chez lui.
L’affaire de réclamation sera appelée devant la Cour suprême le 24 novembre. La plaignante a retenu les services de Mᵉ Guruduth Saulick, avocat, et Mᵉ Pazhany Rangasamy, avoué.
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