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Taxis: une rencontre urgente avec le ministre réclamée
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Taxis: une rencontre urgente avec le ministre réclamée
Régulariser les chauffeurs qui travaillent déjà avec les hôtels, telle est la demande de la General Taxi Owner’s Union et de la Taxi Proprietors Union (TPU) lors d’une rencontre tenue à Quatre-Cocos, la semaine dernière. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces mouvements syndicaux ne sont pas d’accord avec le communiqué émis par le ministère du Transport routier et du métro léger et la National Land Transport Authority (NLTA). D’autant plus que l’émission de nouvelles patentes créera, selon eux, davantage de concurrence dans un secteur qui peine à sortir la tête de l’eau depuis deux ans.
C’est la raison pour laquelle les responsables syndicaux demandent une rencontre avec le ministre concerné, Alan Ganoo. Ils souhaitent s’expliquer sur la question. «Nous sommes en consultation avec notre homme de loi car nous envisageons de loger une affaire en cour pour empêcher d’émettre autant de licences», avance Raffick Bahadoor, président de la TPU. Il est au courant du dernier communiqué émis par le ministère du Transport. Contrairement à ce qui a été initialement déclaré, les chauffeurs de taxi, qui opèrent devant ou près des hôtels, et qui n’ont pas encore de base d’opération officielle, pourront faire une demande auprès de la NLTA pour obtenir une licence en bonne et due forme. Toutefois, il est précisé que ce sera au Licensing Committee d’étudier les différentes demandes reçues.
Mais pourquoi ne pas régulariser ces chauffeurs qui exercent depuis plus de dix ans au sein de ces hôtels, s’interroge le président de la TPU. Selon lui, le ministre ne recherche pas une solution pour améliorer le système, mais tout le contraire. «Est-ce que ce ne serait pas un moyen pour donner la priorité à une plateforme de taxi déjà existante ? En donnant des licences à tout le monde, le service risque d’être lourdement impacté. Et quelle sera la réaction des touristes face à cela ? On va reprocher le manque d’élégance, de professionnalisme ou de manière des chauffeurs de taxi alors que certains ont travaillé pendant de nombreuses années pour se forger une bonne réputation.»
Les syndicalistes comptent adresser, dans les prochains jours, des lettres au ministre de tutelle mais aussi à la NLTA pour faire part de leur crainte. «Il faut respecter les lois mises en place : avoir exercé pendant trois ans avant de faire une demande pour travailler auprès des hôtels.»
Avant la tenue des élections municipales, les groupes syndicaux espèrent qu’une solution sera trouvée.
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