«L’Opinion internationale doit être alertée sur les attaques faites contre les journalistes. Pour ce faire, une rencontre aura lieu avec la haute-commissaire britannique.» Propos du député travailliste Arvin Boolell lors d’une conférence de presse tenue hier au siège du Labour Party Constituency à Quatre-Bornes. 

Arvin Boolell a tenu à commenter les démarches faites par les journalistes de Radio Plus qui se disent inquiets à l’idée qu’ils se trouveraient sur une «hit-list» en circulation. Ils ont dans la foulée déposé une «precautionary measure» jeudi afin de mettre fin à une campagne contre certains journalistes. Arvin Boolell, qui qualifie l’actuel régime de maléfique, dit condamner toute intimidation faite aux membres de la presse. 

«Dans un moment où le sérieux est attendu de la part du gouvernement, qui doit se responsabiliser, et avec l’état d’urgence économique, politique et sociale dans laquelle la population se trouve, le gouvernement choisit de faire une attaque, je dis bien, viscérale et instinctive contre les journalistes. Au nom de la classe politique et de la société civile, je condamne avec force toute attaque à l’accès à l’information et toute forme d’intimidation des journalistes», poursuit-il. 

Et d’ajouter qu’avec la «hit-list» qui est en circulation, les membres de la presse se sentent menacés. «Outre le sujet sur les Chagos, je vais aborder ce sujet sur la presse avec la hautecommissaire britannique lors de notre rencontre», conclut le Dr Arvin Boolell. 

Il a aussi évoqué le rendez-vous du 18 novembre à Saint-Pierre pour un rassemblement organisé par le Parti travailliste et auquel la population est invitée à se rendre. «Ce sera un rendez-vous de vérité, une force de frappe à Saint-Pierre pour une politique de vérité.»