Un mois après la saisie de 100 kg de cannabis à Rivière-Noire, le 3 octobre, et d’une valeur marchande a été estimée à Rs 150 millions, il semblerait que le policier Jonathan Rabot, qui avait été arrêté dans le cadre de cette affaire, se soit mis à table et ait fait des révélations sur ses commanditaires car des développements majeurs sont intervenus hier. 

En effet, dans la matinée d’hier, des policiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) de la Western Division ont perquisitionné la maison de Stephan Nicholas Desroches, alias Kafe Nicholas Desroches, et ont mis la main sur un sac en nylon noir contenant un sachet en plastique renfermant une quantité importante de cannabis (environ 695 g), un autre colis avec une quantité importante de cette même drogue (environ 853 g), 60 sachets en plastique transparent, soupçonnés d’être utilisés pour l’emballage du cannabis, et une balance électronique noire pour la pesée de drogue. La valeur de la drogue est estimée à Rs1 400 000. Un autre sac a aussi été découvert. Celui-ci contenait Rs 306 000, soupçonnées provenir de la vente de la drogue. La fourgonnette de Stephan Nicholas Desroches a également été saisie pour enquête. 

Par ailleurs, une perquisition a eu lieu hier chez un ex-policier habitant Calodyne et dont le nom avait été cité lors de l’enquête sur la saisie du 3 octobre. Mais rien d’incriminant n’a été retrouvé chez lui. Il a cependant été arrêté sur la base d’allégations à l’effet qu’il ferait partie de ce trafic de drogue. Il a été conduit au bureau de l’ADSU aux Casernes centrales pour y être interrogé. 

Pour rappel, trois véhicules avaient été interceptés aux petites heures du matin, le 3 octobre, à Rivière-Noire. Cette interception avait donné lieu à sept arrestations, dont celle du constable Jonathan Rabot, affecté au poste de police de Terre-Rouge. Il conduisait un des véhicules, soit une fourgonnette. Les autres suspects arrêtés ce jour-là étaient Enzo Louis, Gérald Carmen, Bryan Ricco, Jean Meunier, Arman Allas et Jonathan Christian. Les policiers de l’ADSU pensent que ces habitants des régions de Grand-Baie, Pointe-aux-Piments et Notre-Dame opèrent généralement dans la région de Pointe-aux-Piments. La drogue, quant à elle, est soupçonnée provenir de La Réunion.