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Séances annulées: ces prétextes utilisés pour «fermer boutique»

17 novembre 2022, 21:00

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Séances annulées: ces prétextes utilisés pour «fermer boutique»

C’est sans doute un record. Cela, en ce qui concerne le nombre de séances parlementaires qui ne se sont pas tenues – ou qui ne se tiendront pas – un mardi, entre octobre et décembre. Généralement, l’Assemblée nationale se réunit vers fin mars et début août puis vers la mi-octobre jusqu’à la mi-décembre. Ce qui fait que des séances parlementaires sont prévues pendant une dizaine de mardis, seul jour durant lesquels des questions sont permises. Mardi, le Parlement a été ajourné au vendredi 25 novembre.

Depuis la reprise, mardi 18 octobre, c’est le quatrième mardi que le Parlement sera fermé. Pourtant, aucun de ces mardis n’a été férié. Pour les 25 octobre, 1ᵉʳ et 8 novembre, les prétextes sont qu’il y avait de fêtes religieuses ; par contre pour mardi prochain, on avance la tenue d’une réunion des ministres de la Justice des pays du Commonwealth pour expliquer cela. C’est le bureau de l’Attorney General qui organise la réunion qui se poursuivra pendant deux autres jours soit mercredi et jeudi.

Une décision que déplore Ritish Ramful qui se demande si tous les ministres sont concernés par de telles réunions. «Je peux comprendre que l’Attorney General ait pris un engagement à ce propos, mais tout le Cabinet est-il concerné ? Tous les prétextes sont bons pour ne pas tenir des séances les mardis.»

Rajesh Bhagwan, qui s’apprêtait à faire son come-back après trois séances de suspension et qui a préparé ses questions pour mardi, se dit déçu de cette «fermeture». «Jusqu’à quand se sauveront-ils ? Le Premier ministre et son speaker estiment que le pays et le Parlement leur appartiennent. L’heure de leur départ sonnera bientôt.»