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Grève de la faim de Nishal Joyram - Entre soutien et santé: «Konbat, me pa mor frer.»
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Grève de la faim de Nishal Joyram - Entre soutien et santé: «Konbat, me pa mor frer.»
Nishal Joyram en est à son 17e jour de grève de la faim. Il avait commencé un combat en solo pour réclamer la baisse du prix des carburants. Alors que le Premier ministre, lors d’une déclaration à Chamarel, avait laissé entendre son indifférence face à cette situation, du côté du parvis de la cathédrale Saint-Louis, l’état de santé du gréviste se détériore davantage. Hier, le Dr Gujadhur s’est prononcé : «L’état de santé de Nishal Joyram est inquiétant. Comme d’habitude, nous avons pris sa tension, fait ses tests habituels que nous avons envoyés à l’hôpital. Ces résultats détermineront si nous devons mettre fin à sa grève de la faim. Comme je l’ai dit au tout début, s’il le faut, je vais l’arrêter de force.»
Nishal Joyram a, lui, confirmé qu’il tient fermement sa position et il continue son combat. Cependant, c’est peut-être le docteur Gujadhur qui décidera au final, selon son état de santé. Car, comme le disent ses sympathisants: «Konbat, me pa mor frer.»
Danielle Selvon, viendra, viendra pas ?
Pour sa part, Danielle Selvon, ancienne députée du MSM, avait indiqué qu’elle allait rejoindre la grève de la faim, mais elle ne l’a pas fait par manque d’infrastructures. Alors qu’elle devait rejoindre Nishal Joyram aux petites heures du matin, hier, elle a lancé un autre ultimatum au Premier ministre. «Pravind pa kone nou pe soufer. Li kouma dir inn ne ek enn kouyer lor dan so labous. Li bizin sanz desizion. Biensir mo pu rant dan lagrev», a-t-elle déclaré. Ivor Tan Yan a, lui, souligné que le comité de soutien a expliqué à Danielle Selvon que démarrer une grève demande une certaine préparation. «Sanjeev Teeluckdharry avait fait la grève de la faim pendant trois jours seulement. Ce n’est pas la même chose. Il a dû arrêter pour ses obligations professionnelles.»
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