Une semaine après la fin de sa grève de la faim, Nishal Joyram a eu une rencontre avec ceux qui l’ont soutenu. La table ronde, organisée hier le jeudi 15 décembre, était composée de Ivor Tan Yan, Alain Malherbe, Jayen Chellum, Stephan Gua, David Sauvage, Alain Laridon, Raouf Khodaboccus, entre autres. Il a profité de l’événement pour revenir sur les propos tenus par Mᵉ Assad Peeroo lorsqu’il a mis fin à sa grève le 7 décembre dernier. 

«Mᵉ Peeroo a dit que c’est lui qui m’a convaincu pour mettre fin à la grève. C’est malhonnête» a déclaré l’éducateur. Il a expliqué que dès le troisième jour, plusieurs personnes lui avaient dit que son action ne servait à rien car le gouvernement ne céderait pas. Revenant sur sa rencontre avec Assad Peeroo, Nishal Joyram a avancé que l’avocat lui avait confié qu’il avait parlé au Premier ministre. «Il avait dit qu’il a parlé au Number One, terme qu’il utilise pour désigner Pravind Jugnauth. Il m’a ensuite affirmé que le prix de l’essence baissera si je mets un terme à la grève.» Il a aussi remercié tous les Mauriciens qui se sont déplacés pour le soutenir. 

Par la suite, il a parlé du système politique de Maurice. Est-ce qu’il compte descendre dans l’arène ? «Ki ou apel fer politik ? Seki mo pe fer se pa politik. Bann mouvman sitwayin pou sanz mo pei, sistem. Soutenir bann dimounn ki ena vizion sanz pei. Si zot dir mwa mo bizin rant dan parlman mo pou fer li» a-t-il répondu. 

Les autres intervenants se sont exprimés davantage sur la question et les alternatives pour façonner une île Maurice meilleure avec les théories et raisons pourquoi les Mauriciens devraient voter de manière responsable.