Publicité

Bilan du Parlement: expulsions, suspensions, questions et adoptions...

16 décembre 2022, 13:30

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Bilan du Parlement: expulsions, suspensions, questions et adoptions...

Les députés ne seront de retour à l’Assemblée nationale que le 28 mars 2023. Il est temps de faire le bilan après 32 séances, alors que cette année parlementaire a débuté le 29 mars. Cette session de 2022 a vu l’adoption de plusieurs projets de loi, l’expulsion et la suspension de nombreux élus par le speaker Sooroojdev Phokeer. Il y a aussi une centaine de questions qui attendent d’être répondues. Pour cette session, le gouvernement a présenté dix-neuf projets de loi, mais le Parlement en a adopté vingt. Le Town Planners’ Council Bill et le Revision of Laws (Amendment) Bill dataient de 2021. Quant aux Trade (Anti-Dumping, Countervailing and Safeguard Measures) Bill et le HIV and AIDS (Amendment) Bill présentés en première lecture lors de deux dernières séances, ils seront débattus l’année prochaine. 

Il y a aussi a eu beaucoup de polémique en raison des suspensions et des décisions jugées «partisanes» de Soorojdev Phokeer. Ce dernier a suspendu quatre députés, dont trois femmes, à savoir Karen Foo Kune, Joanna Bérenger et Arianne Navarre-Marie, pour la toute première fois de leur carrière. Le député du Parti travailliste, Mahend Gungapersad, un nouvel élu, avait été named, tout comme Patrick Assirvaden et Shakeel Mohamed le 26 juillet. Pendant cette séance, ces élus rouges avaient protesté contre le fait que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, ait parlé de l’épouse de Navin Ramgoolam en réponse à une question qui lui avait été adressée. 

Par ailleurs, selon les statistiques en notre possession, les parlementaires ont déposé 1 232 questions au bureau du clerk destinées au Premier ministre et aux ministres. Parmi elles, 465 ont été retirées et 138 questions ne sont pas encore répondues. D’après les procédures, quand le temps alloué aux questions est écoulé, le chef du gouvernement ainsi que ses ministres doivent déposer les réponses à l’Assemblée nationale afin qu’elles soient publiées dans le Hansard.