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Abus sur deux jeunes enfants: Une babysitter plaide coupable d’avoir incité les mineurs à des actes sexuels

16 décembre 2022, 15:00

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Abus sur deux jeunes enfants: Une babysitter plaide coupable d’avoir incité les mineurs à des actes sexuels

Une nounou est accusée de causing a child to be sexually abused et d’avoir pris des images indécentes de deux enfants. La magistrate Zaynah Essop, de la Children’s Court, a décidé que le procès qui lui est intenté devra se poursuivre. La babysitter avait la responsabilité de la garde de deux enfants de quatre et six ans. Quatre vidéos ont été retrouvées sur son téléphone portable dans lesquelles elle encourageait ces deux enfants à commettre des actes sexuels l’un envers l’autre.

Si la babysitter a plaidé coupable d’avoir filmé les deux enfants, elle a toutefois nié être celle qui les a initiés aux actes indécents. Son avocat avait alors logé une motion de no case to answer. Mais la magistrate a fait ressortir que les vidéos retrouvées sur le téléphone portable de la babysitter démontrent bel et bien un prima facie case et que la babysitter devra faire face à la justice pour ces incidents jugés très graves. La magistrate a conclu qu’il s’agit d’une affaire très sérieuse impliquant deux jeunes enfants qui étaient sous sa responsabilité et a souligné qu’elle ne peut rayer une telle affaire en raison d’une simple erreur dans l’acte d’accusation.

«Pa les mama papa kone»

La poursuite a maintenu qu’il y a plusieurs éléments troublants démontrant que la babysitter a incité ces deux jeunes enfants à se livrer à des actes sexuels avant de les filmer. Dans l’enregistrement produit en cour, l’on entend la babysitter donner des directives aux deux enfants et leur dire «pa les mama papa kone». Quand ils ont voulu arrêter, disant qu’ils avaient peur, a fait ressortir la magistrate, l’on pouvait entendre dans l’enregistrement vidéo la babysitter leur demander de continuer.

«At the material time, she was the only person present with both minors. Furthermore, taking into account the flow of conversations and actions that can be gathered from the four videos as set out above and applying the legal principles pertaining to a submission of no case to answer as set out in DPP v Ebrahim (supra), the Court is of the considered view that, without pre-empting any issue, there is prima facie evidence which has been established at this stage with regards to the ‘causing’ of the sexual abuse», a souligné la magistrate Zaynah Essop.