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Les fêtes d’entreprise retrouvent leur faste d’antan
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Les fêtes d’entreprise retrouvent leur faste d’antan
Covid-19 oblige, cela fait deux ans que les entreprises n’ont pas convié leurs employés à une fête de fin d’année dans un endroit idyllique. L’occasion de les remercier pour l’année écoulée mais également de montrer qu’ils sont importants pour leur employeur. Avec l’enlèvement des restrictions, notamment le port du masque, les anciennes habitudes renaissent. Idem pour les fêtes d’entreprise. Ce branding par l’événementiel, qui a pour objectif de fédérer les employés, va-t-il redevenir incontournable ? Ou est-ce la fin d’une époque qui aura débuté avec la pandémie ?
Il est trop tôt pour évaluer la situation», lance Areff Salauroo, président de l’Association of Human Resource Professionals of Mauritius (MAHRP). Mais pour Lekha Seebaluck, directrice de Blast Communications, les fêtes d’entreprise sont importantes pour les membres de son équipe qui attendent ce moment avec impatience. «C’est un bon moment pour être tous ensemble dans un cadre différent. Pour célébrer aussi les réalisations et un moment pour donner le ton pour l’année prochaine. Bien sûr, nous sommes conscients que nous devons toujours assurer la sécurité de notre équipe…»
Pour Umarfarooq Omarjee, Executive Director d’OMJ Company, la normalisation du protocole sanitaire a fait que les fêtes d’entreprise sont redevenues à la mode cette année. «Nous avons fait un dîner dans un hôtel, dans un environnement plus typique. Nos fêtes de fin d’année sont célébrées en différents groupes de 50 personnes.» La branche Omarjee Holidays organise des fêtes d’entreprise pour quelques sociétés. Selon Umarfarooq Omarjee, les options privilégiées sont des dîners à l’hôtel, y compris des animations, ou des déjeuners dans des «chasses» ou encore une sortie en catamaran avec barbecue. Cependant, si les fêtes d’entreprise ont repris, notre interlocuteur fait ressortir que l’organisation a été revue. «Les fêtes sont organisées de façon différente car le budget a été revu à la baisse. Il équivaut à 30 % de moins que les années précédentes.»
Quid des hôtels et autres lieux d’événements ? Le carnet des réservations a-t-il explosé ? «Tous les hôtels Sunlife et l’île-aux-Cerfs ont reçu de nombreuses demandes pour les fêtes d’entreprise. Elles sont supérieures au niveau pré-Covid et avec des budgets plus élevés également», indique-t-on du côté de la direction. Idem pour Casela Nature Parks qui accueille favorablement le retour des fêtes d’entreprise.
Meilleure visibilité
Elvyna Atchanah, Commercial Manager de Casela Nature Parks, fait ressortir qu’avec l’assouplissement des restrictions sanitaires cette année, il y a beaucoup d’intérêt et de demandes pour l’organisation des fêtes d’entreprise. C’est l’occasion de se retrouver, que ce soit en petit groupe ou en plus grand. «L’engouement pour l’organisation de fêtes de fin d’année est toujours d’actualité. En raison des restrictions sanitaires l’année dernière, beaucoup d’entreprises ont préféré reporter leur fête de fin d’année.» Selon Elvyna Atchanah, la réouverture des frontières en octobre 2021 a offert une meilleure visibilité aux entreprises quant aux perspectives futures, leur permettant ainsi d’investir dans les festivités de fin d’année. «Les entreprises sont conscientes de l’importance de réunir leurs collaborateurs le temps d’une soirée ou d’une journée afin de les remercier pour le travail accompli au courant de l’année. Il est primordial de fédérer les équipes.»
Ainsi, Casela Nature Parks s’adapte aux demandes des clients. «Nous nous différencions tout d’abord par l’originalité de nos lieux, le cadre naturel avec des vues à couper le souffle, par notre situation géographique et notre flexibilité et réactivité par rapport aux demandes des clients avec une équipe professionnelle et rodée dans l’organisation des fêtes. La superficie de Casela, qui s’étend sur 350 hectares, nous offre une grande flexibilité dans la mesure où nous pouvons accueillir jusqu’à trois événements simultanément car nous avons plusieurs sites d’exception pour organiser de telles fêtes.»
Du côté du service public et des corps para-étatiques, les fonctionnaires pourront organiser leur propre fête sans utiliser l’argent public. C’est ce qui émane d’une circulaire du Secretary to Cabinet à l’attention des Senior Chief Executives des différents ministères. Mais si le gathering a lieu pendant les heures de bureau et si tous les employés y participent, une notice doit être publiée dans la presse pour informer le public que le département en question ne sera pas opérationnel ce jourlà. Ceux qui ne souhaitent pas y participer devront travailler ou ils seront contraints de prendre un congé.«Chaque mois, chaque membre contribue dans un fonds pour le bien-être des employés. C’est le comité de gestion qui organise les fêtes de fin d’année dans un hôtel», confie un fonctionnaire d’un corps para-étatique. La vie reprend son cours et le Covid-19 n’a pas dissuadé les entreprises de faire la fête. Un retour des traditions qui placent l’humain au centre.
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