Publicité
Demande de radiation des charges: la détention de Laurette tributaire de la transcription
Par
Partager cet article
Demande de radiation des charges: la détention de Laurette tributaire de la transcription
L’activiste restera en détention pendant plus d’un mois. Cela, car la magistrate doit attendre la transcription des échanges, effectuée par les greffiers de la Cour suprême.
Lors des audiences dans l’affaire Bruneau Laurette au tribunal de Moka, les points importants des échanges sont notés par la magistrate Jade Ngan Chai King elle-même. D’ailleurs, elle rappelait à plusieurs reprises aux intervenants de ralentir la cadence de leurs discours pour lui permettre de prendre des notes. Cependant, elle ne note pas tout. Et selon nos sources, elle aurait besoin de tout ce qui a été dit, en détail, avant de prendre sa décision concernant la demande de radiation des charges contre l’activiste.
On se rappelle que lors de l’enquête judiciaire sur la mort de Kistnen, c’étaient les greffières de la cour de Moka elles-mêmes qui notaient à la main tout ce qui se disait. Et à la fin de l’audition de chaque témoin, la greffière lui relisait ses déclarations. Le même procédé s’appliquait pour les interventions des avocats et de la magistrate. Toutes les modifications étaient effectuées sur-le-champ. Cela permettait à la magistrate de faire connaître ses décisions à la prochaine audience après avoir consulté les transcriptions.
Pour l’affaire Bruneau Laurette qui est, selon des hommes de loi, un high-profile case, la magistrate avait annoncé que les échanges seraient enregistrés en audio et la défense y avait agréé. Et d’après nos informations, lorsque les échanges sont ainsi enregistrés, la transcription se fait en Cour suprême. Il faut savoir que, contrairement aux termes utilisés parfois, il s’agit d’enregistrement digital et non de transcription digitale, qui est, comme son nom l’indique, une transcription automatique des paroles. Dans ce cas, les transcripteurs ne font que réécouter et procéder, s’il y a lieu, à certaines modifications comme lorsqu’un intervenant a parlé d’une façon indistincte. Une éventuelle transcription digitale et ses modifications auraient certainement pris beaucoup moins de temps que la transcription complète effectuée à la Cour suprême.
C’est pour cela que Bruneau Laurette devra patienter jusqu’au 23 janvier 2023 pour prendre connaissance du ruling de la magistrate. En attendant l’arrivée de la transcription digitale dans les tribunaux…
Publicité
Les plus récents