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«To Mo Destine» l’amour sur une note seggae de Jonathan et Chelsea
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«To Mo Destine» l’amour sur une note seggae de Jonathan et Chelsea
«To Mo Destine». La chanson sortie il y a un mois en audio et deux jours en vidéo cumule déjà plus de 10 000 vues sur la plate-forme YouTube et ne fait qu’augmenter quotidiennement. La particularité de To Mo Destine : c’est du seggae love dévoilant au grand public Jonathan Cyrus, qui a pour habitude de travailler dans l’ombre en tant qu’arrangeur musical à la tête de Jupiter Records, un studio d’enregistrement et Chelsea Ing-Seng Ah Yuen, habituée à la scène depuis 2012, où elle a commencé sur un album compilation pour enchaîner par son premier album sorti en 2018. L’aventure To Mo Destine, c’est à deux que les jeunes amoureux musiciens et chanteurs le vivent.
To Mo Destine est une chanson qui parle d’amour contre vents et marées. «Tout a commencé quand j’étais chez Chelsea. Elle faisait le ménage et moi je jouais de la guitare. Je repassais sans cesse cette petite mélodie et j’avais placé deux phrases dessus. Tout ça, en regardant Chelsea justement. Petit à petit, on a écrit et développé la chanson ensemble», se remémore Jonathan Cyrus. Le jeune de 28 ans, habitant la capitale, soutient qu’il a pu compter sur l’aide des frères Sournois, dont le bassiste Mathieu et le batteur Hans, ainsi qu’Arie Casimir à l’harmonica soutenu par Ludmila Ono, choriste. Depuis la création de la chanson, le couple ne cesse de cumuler des messages de félicitations et de soutien.
Pourquoi ? Le style musical proposé par ce dernier est le contraste de ce qui fait le buzz actuellement dans l’univers musical mauricien où, depuis peu, c’est l’afro et dancehall shatta qui règnent en maîtres. Conscient du choix musical qu’est le seggae love, une des musiques qui fait partie de l’héritage musical mauricien, Jonathan et Chelsea sont satisfaits du rendu et que le public soit captivé par le message d’amour de la chanson To Mo Destine. «On a choisi le seggae tout simplement parce que c’est notre culture. Puis, Jonathan et moi aimons bien ce mélange de reggae et sega. On a vu que c’était le meilleur style pour ce texte», confie la jeune chanteuse de 22 ans, habitante de Roche-Bois. Elle avoue qu’elle a toujours eu comme rêve caché d’être une guitariste, depuis toute petite. Avis partagé par Jonathan qui, lui, pense que le seggae est une musique ouverte à tous ceux qui veulent se l’approprier et jouer comme ils le ressentent. «Personne n’a le droit de dire à un musicien ou à un artiste qu’il n’a pas le droit de jouer ce style de musique car la musique n’a pas de frontière ni de loi symétrique. L’émotion ne s’écrit pas sur du papier et n’a pas de normes à respecter. Nous avons décidé de faire un seggae love et il est clair qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. On respecte ceux qui aiment comme ceux qui n’aiment pas», répond Jonathan qui a subi quelques critiques quant au choix musical de To Mo Destine.
Le couple, qui s’est rencontré dans l’univers musical, pour l’enregistrement du morceau Afro Jaune de Chelsea, continue son petit bout de chemin après la sortie de la vidéo de To Mo Destine, produite par HDGital production de Darryl Huteau. Après leur duo, Chelsea prévoit d’autres morceaux solo single, duo et un projet portant sur le thème de la violence faite aux femmes, tandis que Jonathan prévoit une année 2023 riche musicalement, dont des singles pour Chelsea, un projet musical pour les femmes, des chansons pour le chanteur Dany Drack et d’autres artistes du label Jupiter Records.
Polémique: «Ramenn Nou» toujours d’actu
<p>Jonathan Cyrus s’était démarqué il y a deux ans à la suite de la parution d’une chanson nommée<em> «Ramenn Nou». </em>Plusieurs personnes avaient apprécié la chanson et voulaient en connaître l’auteur. Situation qui dure toujours, explique Jonathan Cyrus qui souhaite clarifier la situation. <em>«Je tiens à éclaircir certaines choses à propos de ‘Ramenn Nou’ vu qu’on me pose souvent la même question jusqu’à présent. Je suis l’auteur-compositeur de la chanson. J’ai donné le droit d’interpréter la chanson à un autre artiste. Le droit d’interpréter uniquement.»</em></p>
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