Durant ce mois de décembre, vous célébrez vos 40 ans en politique. Pourquoi êtes-vous resté aussi longtemps ?

Ce n’est ni pour être ministre ou député, c’est uniquement pour servir, la communauté plus précisément. Depuis que j’ai été élu la première fois, j’ai toujours adopté une politique de proximité. Et il faut ajouter que sans le MMM je n’aurais jamais fêté ces 40 ans.

Vous avez participé à neuf élections générales jusqu’ici, dans la même circonscription, et avez été élu à six reprises en tête de liste. Pourquoi les habitants du n°20 vous font-ils confiance ?

Je suis fidèle à mon électorat et mon parti. Je suis proche de mes mandants. On parle de développement durable, disons que moi je me considère comme député durable du MMM. Et je dois dire que mon succès, je le dois à Madame Bhagwan. Parski linn soutenir mwa dan tou mo bann konba et elle a beaucoup contribué à ma réussite. Tout le monde la connaît aussi dans la circonscription. L’arrogance n’a jamais été dans notre dictionnaire.

Les prochaines élections approchent à grands pas selon votre leader et ceux des autres partis. Vous êtes de leur avis ?

Oui. Les signes sont là. On voit qu’il y a un ras-le-bol au sein de la population. Nous sommes en pleine crise sociale. Il y a aussi l’affaire de Suren Dayal qui peut faire la différence. Nous nous tenons prêts.

Votre parti sera sans doute en coalition pour les prochaines élections générales. Êtes-vous pour ?

La population souhaite que les trois principaux partis de l’opposition met latet ansam pour faire partir Pravind Jugnauth. On fera tout pour.

Lors des prochaines législatives, donc, vous serez candidat?

Si mon parti me demande de poser à nouveau, je le ferai sans hésiter une seconde. Kan mo get mo péi kot inn arivé mo trakasé. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à faire partir ce gouvernement.