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Ambiance: le sapin naturel toujours très prisé
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Ambiance: le sapin naturel toujours très prisé
Le département des Bois et Forêts tombant sous le ministère de l’Agro-industrie a, comme chaque année, démarré la vente de quelque 2 500 sapins naturels. L’opération a commencé lundi, entre 8 et 15 heures, et elle durera jusqu’à samedi. Il faudra débourser Rs 200 par sapin. Et cette année, en achetant votre sapin, un Araucaria vous sera offert… Une initiative hautement appréciée par de nombreux Mauriciens.
Parmi les acheteurs, il y avait Sivom Parsuramen, un habitant de Baie-duTombeau que nous avons rencontré au point de vente d’Abercrombie, à Ste-Croix, mercredi matin. «Nous avons toujours maintenu la tradition et pour cela, nous avons, tous les ans, opté pour le sapin naturel. Le faux sapin n’a rien à voir avec le vrai. Ensuite, il faut le laver, le nettoyer. Sans compter qu’il est fragile. De plus, il coûte cher. Mais cette année, ce qui nous a davantage motivés à avoir un vrai sapin, c’est ce qu’on offre avec en cadeau, une plante que nous pouvons planter chez nous. Mo trouv sa tré bien.»
Puis, il y a aussi ceux qui, comme Kevin de Cité la Cure, pensent que le sapin artificiel, vendu en magasin, n’a pas la même allure. «Li pa parey ditou. Kan ou asté ou sapin natirel, li ena enn lot parfun. Le sapin naturel sent la Noël. Cela nous fait revivre les moments de notre enfance, quand les parents privilégiaient le sapin naturel. Il n’y avait que ce sapin d’ailleurs que nous connaissions. Il n’y avait d’ailleurs pas de sapins artificiels. De plus, c’est un moment agréable que de venir choisir son propre sapin chaque année.» Il souligne qu’il gardera son sapin jusqu’à début janvier. «Li pa sek vite. Je pense que l’année prochaine, j’en achèterai un en pot et je le mettrai sur ma terrasse pour qu’il dure toute l’année.» En attendant, ses enfants, aidés de leur maman, décoreront le sapin choisi, dès qu’il rentrera chez lui.
Le département des Bois et Forêts a plusieurs points de vente à travers l’île, notamment à Pamplemousses, à proximité de l’hôpital du Nord, à Souillac, à Quartier-Militaire ou encore à Ste-Croix et à Curepipe. Les employés de ce service confient que cette année encore, la vente n’a pas été perturbée.
«Ena boukou dimounn ki pé vini enn zourné. Comme cela est le cas chaque année…»
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