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Well-being of Strays: la leçon de vie donnée par les Rodriguais
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Well-being of Strays: la leçon de vie donnée par les Rodriguais
C’est un véritable enseignement que les Rodriguais donnent à leurs homologues mauriciens. En matière de bien traiter leurs animaux, passant de la vache au poussin, sans oublier chien et chat. On pourrait même parler de claque. Tel est le constat de la présidente de l’ONG Well-being of Strays.
Manishi Doolub-Gaungoo était sur l’île au cours de ces derniers jours, histoire de joindre l’utile à l’agréable. «J’y suis allée pour passer quelques jours de vacances avec la famille. Mais, j’ai également profité de l’occasion pour apporter quelques produits de notre ONG suite aux demandes reçues sur les réseaux sociaux. Je pense que du fait que nos produits ne sont pas à des prix exorbitants, cela intéresse encore plus les amoureux des animaux.»
En même temps, cet échange lui a permis d’avoir un aperçu de la situation sur Rodrigues. Ce qui l’a frappée d’emblée, c’est la liberté dont jouissent les animaux, surtout les chiens. «On dirait que personne n’attache son chien. Toutefois, ces animaux sont stérilisés et ils sont bien nourris. Je constate que les bœufs, vaches, boucs ou encore moutons sont très bien traités.» Néanmoins, le problème auquel les habitants font face est le manque d’eau. «Le manque de réservoir pose vraiment des soucis. C’est un problème qui dure depuis longtemps.»
«On ne rencontre pas de chiens qui ont la gale ni des puces ou encore des carapates.»
Manishi Doolub-Gaungoo a également aperçu des employés d’hôtels qui donnaient à manger aux chats errants. «On voit qu’ils le font bien.» Par contre, certains Rodriguais lui ont demandé des renseignements sur les abris ou encore les médicaments qui peuvent être utilisés pour traiter les animaux. «Ils voudraient que l’on puisse emmener des vaccins et faire la stérilisation plus régulièrement sur l’île.» Rodrigues devient ainsi non seulement un havre de paix pour les humains mais aussi pour les animaux. «On ne rencontre pas de chiens qui ont la gale ni des puces ou encore des carapates.»
Elle envisage d’établir un lien entre les deux îles. «Je m’aperçois qu’il n’y a pas suffisamment de nourriture spécialisée pour les animaux domestiques. Il n’y a même pas de ‘pet taxi’ sur l’île.» Son souhait serait qu’en 2023, grâce à une bonne collaboration, ses produits de Well-being of Strays puissent avoir un meilleur impact sur la vie rodriguaise. L’ONG espère qu’un lien puisse émerger entre elle et ceux qui ont à cœur le bienêtre des animaux.
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