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Abri de Notre-Dame: certains membres du personnel feraient leurs courses aux frais du Children’s Council
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Abri de Notre-Dame: certains membres du personnel feraient leurs courses aux frais du Children’s Council
Des scandales font encore trembler le National Children’s Council (NCC). En effet, le NCC aurait de quoi s’inquiéter lors du prochain audit concernant le personnel du nouveau «relay centre» du ministère de l’Égalité des genres et du bien-être de la famille, situé à Notre-Dame. Il semblerait que certains fassent leurs courses avec l’argent des contribuables à destination des enfants…
L’affaire a éclaté à la fin de la dernière semaine de 2022. Selon nos sources, c’est à travers une grosse dispute entre l’Acting Council Secretary du NCC et le coordinator du shelter de Notre-Dame, que des «secrets» ont été révélés, devant plusieurs employés. Le shelter, qui accueille huit enfants (quatre bébés et quatre enfants en bas âge), serait le théâtre de maldonnes. En effet, depuis l’affaire de bébé «Sisi» et la démission de Shimal Tupsy, qui s’occupait du shelter l’Oiseau du Paradis ainsi que celui de Notre-Dame, deux personnes ont endossé le rôle d’Acting Officer in Charge (AOIC) du second.
Selon nos sources, ces deux personnes n’ont pas le diplôme requis pour endosser ce rôle mais affirment, haut et fort, l’avoir obtenu par «trasman» auprès de personnes haut placées. Mis à part les deux AOIC, le relay centre de Notre-Dame a, à son bord, 12 employés qui s’occupent des lieux et des enfants. Ils y travaillent selon un shift system. Le premier shift est de 8 h 30 à 16 h 30, et le second entre 16 h 30 et 8 h 30 le lendemain matin. Le contrat de travail stipule que les membres du personnel sont censés apporter leur déjeuner ou dîner, dépendant du shift, sauf s’ils travaillent 24 heures d’affilée.
Irrégularités
Cependant, nos sources indiquent que des «eating parties» auraient lieu au sein de l’orphelinat de Notre-Dame, ou des demandes de «commissions» pour «apporter chez soi» aux frais du NCC. Le pot aux roses a été découvert à travers les «reçus» de demandes que font les deux AOIC en charge de l’abri. «Des listes de ‘commissions’ valant jusqu’à Rs 50 000 sont réclamées. Parmi, les demandes de sachets de crevettes, de poulet et d’ourite, entre autres denrées alimentaires que ne consomment certainement pas des enfants en bas âge. Anviron zis Rs 15 000 ladan konsern vrémem bann zanfan-la.» D’ajouter que des biscuits pour enfants, plus connus comme «boudoirs», sont commandés, mais que c’est le personnel qui les mange. Ce qui est plus grave, indique-t-on, est que les deux AOIC fausseraient leurs heures d’arrivée et de sortie ainsi que les jours où ils font des heures supplémentaires afin de gagner plus. «Zot zis vini dé zer par zour, zot dir zot dir zot travay 7 lor 7.»
Le coordinator du shelter, qui a été mis au courant des maldonnes, est venu demander des comptes à l’Acting Council Secretary, qui adhère à toutes les demandes des AOIC. On explique qu’il aurait fait comprendre qu’il y aurait des comptes à rendre lors de l’audit et que cette situation devrait cesser. Des voix se sont élevées, causant une «urgent vacation» de l’Acting Council Secretary.
Est-ce que le NCC et le ministère comptent faire une enquête et demander des comptes à ceux qui auraient dilapidé le budget des enfants ? Nous avons tenté d’avoir une réponse mais ceux concernés sont restés injoignables.
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