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Gracié avant d’avoir purgé sa peine: qui est «Dip the Kid» ?
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Gracié avant d’avoir purgé sa peine: qui est «Dip the Kid» ?
Il a été surnommé «Dip the Kid» par les membres de Linion Pep Morisien, qui étaient en conférence de presse vendredi. Depuis qu’il a été ‘gracieusement’ gracié, le fils du commissaire de police alimente la polémique. Qui est-il donc ? Que sait-on de lui ?
Il fait bon être fils d’un commissaire de police (CP). Chandra Prakash Dip peut en tout cas remercier sa bonne étoile. Âgé d’une trentaine d’années, «Dip junior» serait le chouchou de la famille, des proches le qualifiant d’«intelligent fellow»... Pourtant, une autre épée Damoclès lui pend sur la tête dans le détournement de Rs 80 M de la Bramer Bank en 2011...
Surnommé «Dip the Kid» par Linion Pep Morisien qui rencontrait la presse vendredi, qualifié de «personne très discrète» par ceux qui le côtoient, le modus operandi du fils du CP est ‘secret’ mais efficace, semble-t-il. Reconnu coupable, condamné à 12 mois de prison – même s’il n’y est pas allé – considéré comme le cerveau d’un détournement de fonds de plus de Rs 3 millions au préjudice de la Barclays Bank (aujourd’hui ABSA), il n’a cessé de nier toute implication dans cette affaire alors que ses proches criaient au complot au moment de son arrestation. La fraude a été découverte quand l’argent a été crédité sur le compte de Mahmade Razick Aumeerally, chauffeur de profession. Toute la famille se disait solidaire du «petit prince, enn bon garson», au-delà de tout soupçon…
Fasciné par le secteur financier, Chandra Prakash Dip a travaillé pendant quelques mois à cette banque avant de démissionner pour prendre de l’emploi chez DCDM. Ses amis et lui auraient une passion pour les voitures de sport. Son train de vie luxueux, il ne le cache pas. N’empêche que cette autre affaire qui traîne depuis 2011 n’a toujours pas été bouclée. S’il a été gracié cette fois, que sa peine a été commuée en une amende de Rs 100 000, aura-til la même ‘chance’ dans l’autre cas de détournement ?
Car Chandra Prakash Dip, soulignons-le, est toujours en liberté conditionnelle et ce dossier-là n’est toujours pas clos…
CP à la place du CP ?
<p> Un sentiment de ras-le-bol anime la force policière surtout concernant les transferts. L’ingérence du fils du patron des Casernes centrales dans certains dossiers est décriée... Ce dernier téléphonerait personnellement à ses amis pour leur dire d’aller travailler dans des unités comme le Field Intelligence Office ou le CCID, entre autres. Le papa se plierait volontiers aux caprices de son fils pour faire transférer les petits copains de ce dernier</p>
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